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| Comment déclarer sa flamme à une fille qui vous croit gay ? C’est la galère dans laquelle se trouve Takahiro, un lycéen qui en pince pour l’adorable Rumi, au point de poser pour elle au club d’arts plastiques. Le problème, c’est que Rumi est une otaku finie, une passionnée de manga yaoi, et qu’elle voit des homos partout. Ivre de bonheur, elle s’imagine une liaison entre Takahiro et le playboy du lycée, Shunsuke. Voilà qui n’arrange pas non plus la très glamour Yasuko, elle aussi otakette jusqu’au bout des ongles, qui a des vues sur le beau gosse. Vous suivez ? Amourettes, quiproquos et humour déjanté dans un manga pour et sur les fans de manga !
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  herbv
| Asai est une fan de yaoi absolue, une otaku bien atteinte qui s’amuse à inventer des couples de garçons amoureux entre eux. Un terme plus précis et péjoratif désigne cette attitude au Japon : fujoshi. Néanmoins, elle n’est absolument pas asociale même si elle vit dans son petit monde et elle est même plutôt mignonne, comme va s’en apercevoir à ses dépens Abe, le meilleur copain du plus beau garçon du lycée, Chiba, source intarissable de ravissement pour Asai, mais pas pour la même raison que les autres filles de la classe. Une sorte de relation à trois va alors se développer et qui va se compliquer lorsque Matsui, une de leurs camarades qui a jeté son dévolu sur notre bishônen de service, va venir se mêler aux histoires de cœur de nos trois lycéens. Dès lors, bien fort sera celui qui arrivera à deviner comment l’histoire va évoluer.
La nouvelle série de Doki-Doki est une véritable réussite dans le domaine des mangas humoristiques. On rit énormément aux déboires d’Abe, aux fantasmes et aux lubies d’Asai, notamment grâce à un Chiba déchaîné et qui n’hésite pas à payer de sa personne pour faire une blague à son copain d’enfance. Malheureusement, ce dynamisme est un peu cassé avec l’arrivée de Matsui et avec deux derniers chapitres un peu en deçà des précédents. Malgré cette petite réserve, il est incontestable qu’on est en présence d’une série au potentiel comique immense si l’auteur réussit à maintenir le rythme. La traduction, même si certaines tournures semblent un peu étranges et tombent un peu à plat, participe pour une grande part à cette réussite. Otaku Girls est à essayer absolument, sauf si on est une fan de yaoi incapable d’autodérision.
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