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| Jack, un jeune étudiant américain réquisitionné par l'armée, est sur le point de partir pour le combat, qu'on imagine en Irak. Il se remémore les derniers moments passés avec une jeune femme rencontrée sur le campus peu avant son départ. Leur histoire tout juste amorcée laisse poindre les regrets, les "si seulement"… Nuits Blanches est le récit de ces dernières nuits passées ensemble au cours de la période la plus froide de l'année, dans la ville de Duluth, Minnesota. |
  rohagus
| Il point de ce comics quelques émotions, quelques regrets, quelques mélancolies pour ce garçon qui trouve une jeune fille qu'il aime juste au moment où il va partir à l'armée. Mais la forme et la narration m'ont plus rebuté qu'autre chose, et ont en partie brisé l'intérêt que pouvait avoir cet album à mes yeux.
Le dessin, pour commencer, dispose d'un certain charme simple. Il fait preuve d'un bel esthétisme sur certaines cases et doubles planches. Mais la plupart du temps, je trouve qu'il manque vraiment de maîtrise technique et m'apparaît tout simplement très moyen dans l'ensemble.
Quant au récit... il est complètement déstructuré par une narration décousue au possible. L'auteur a, semble-t-il, choisi de représenter son histoire à la manière des pensées du héros qui vagabondent d'un souvenir à l'autre, d'une émotion à la suivante. Tant et si bien qu'on saute d'une scène à une autre avant d'avoir pu saisir le contenu de quasiment aucune d'entre elles. A cela s'ajoute un peu d'onirisme pour embrouiller encore davantage le lecteur.
Alors, oui, certains passages m'ont fait ressentir une vague émotion, une vague amertume pour ce pauvre jeune homme qui va s'en aller vraiment au mauvais moment, pour qui les flocons tombent comme des pleurs retenus.
Mais dans l'ensemble, l'histoire m'a paru vraiment mal racontée, pas à même de faire ressentir son message correctement, brisant les émotions en brindilles insensibles.
L'envie de se mettre à feuilleter l'album m'est souvent venu, tant certains passages m'ont tout simplement indifféré. |
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