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herbv
| Kikuko Munakata a décidé qu’elle ne voulait plus vivre seule et a jeté son dévolu sur Ryôichi Takasago. Malheureusement, elle n’est pas douée dans les relations humaines ni très patiente. Et comme conformément à toutes prévisions, sa tentative de rapprochement se passe mal, très mal même. Heureusement pour Ryôichi, un individu, Akihiko Kizumi, qui est à la recherche de Kikuko arrive à temps pour le libérer. Cependant, est-ce vraiment une bonne chose pour le reste de la ville ? Car la vengeance de Kikuko va se révéler terrible !
Nuisible étant une série en trois tomes, les auteurs n’ont pas le temps de faire traîner en longueur leur histoire. Du coup, le climax (sous forme d’un huis-clos très oppressant) est atteint dès le chapitre 13 (il y en a huit par tome). Les chapitres 14 et 15 servent, par conséquence, aux explications et préparent le grand final du troisième et dernier tome. Du coup, on peut se demander ce que nous préparent Masaya Hokazono (le scénariste) et Yû Satomi (la dessinatrice) car huit nouveaux chapitres semble représenter beaucoup de pages pour un simple dénouement.
En tout état de cause, la lecture se révèle très nerveuse, exacerbant la tension grandissante et la pression de plus en plus forte exercée sur Ryôichi. Les deux chapitres consacrés aux explications ne cassent pas trop le rythme grâce à la dramatisation des révélations – une dramatisation qui permet en outre de faire passer la pilule sans que le lecteur ait le temps de se poser la question de la plausibilité. L’insertion de quatre planches annonçant le final permet de relancer l’attention. Les auteurs réalisent ainsi un travail efficace quoique classique. |
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