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  everland
| Voici mon coup de coeur de l'année 2000 ! Une Bande dessinée absolument impossible à résumer, étrange, surprennante, dérangeante, unique, bref, une bande dessinée qui nous change un peu des productions hyper commerciales auxquelles nous sommes malheureusement habitués.
"Noé est né d'un rêve, de l'image d'un scaphandrier tirant un gigantesque navire délabré à travers le désert" écrit Stéphane Levallois en guise d'invitation au voyage. Je me suis laissé prendre. Cette image de scaphandrier qui accompagnait l'interview de l'auteur a fait son petit chemin et j'ai eu envie d'en savoir davantage. J'ai acheté Noé et le moins que l'on puisse dire est que je n'ai pas regretté. Je me suis perdu avec lui dans des visions oniriques dont le sens n'est jamais certain, dont la raison est sensorielle.
Car "Noé" vous habite plus que vous ne le comprenez... Chaque chapitre est un tableau fascinant auquel on repense bien après la lecture. Les mots n'ont plus vraiment de sens devant la force du dessin et l'on réalise avec plaisir que le texte n'a pas le monopole de la poésie. A voir absolument ! |
feyd
| Un scaphandrier, seul dans un désert, tirant éternellement, comme une punition divine, un énorme bateau. Dans ce même désert, des femmes ensorceleuses, maitresses des vents enfermées dans des phares, une bataille féroce entre des soldats franquistes et des échassiers arabes...
J'avoue que la première fois que j'ai lu Noé, la BD m'a laissé perplexe. Un peu trop bizarre, peut-être.
Rien à redire sur le dessin de Levallois. Il est tout simplement magnifique. Les cadrages sont superbes et on peut rester plusieurs secondes devant chaque case devant la force des images, leur poésie.
Noé a tout d'un rêve, avec ses personnages comme tirés de plusieurs histoires différentes qui jouent leur rôle dans ce désert comme dans une machine à histoires déréglée.
Noé est un conte absurde. Un poème muet.
Une promenade irréelle dans un univers surprenant. Envoutant.
N'essayez pas de comprendre. Laissez-vous simplement emporter par la poésie muette que dégage cet univers abracadabrant. Comme dans un rêve. |
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