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  herbv
| Franz Von Stresemann est toujours aussi intenable malgré son échec lors du concert organisé il y a un mois à l’occasion de la fête de l’université de musique de Momogaoka. Un tel comportement entraîne des doutes sur son identité réelle chez certains élèves. Cependant, Chiaki n’en a aucun, le talent ne pouvant pas se simuler. C’est alors que les véritables raisons de la venue de celui qui se fait appeler Milch Holsen vont apparaître avec l’arrivée de sa manager allemande : le maestro a connu dans sa jeunesse l’actuelle présidente de l’université lorsqu’ils étaient tous les deux étudiants et c’est pour cela qu’il est venu en personne enseigner la direction d’orchestre.
Avec le quatrième tome de Nodame Cantabile, Tomoko Ninomiya, l’auteure, a décidé de nous donner un certain nombre d’informations sur Franz Von Stresemann par le biais d’un nouveau personnage, Élise, son manager. Ainsi, le personnage du maestro prend un peu plus d’épaisseur et rend un peu plus crédible sa présence au festival estival de Nagano avec Chiaki, Nodame, Miné et Okuyama. Ce festival est d’ailleurs l’occasion pour la mangaka de nous rappeler à quel point Nodame est talentueuse à défaut d’être rigoureuse. Il est d’ailleurs regrettable que la série laisse souvent cette dernière en retrait et ne l’utilise trop souvent que de faire-valoir comique.
Certes, on s’amuse beaucoup grâce à de nombreux passages burlesques mais on aimerait retrouver un peu du souffle et de la surprise des deux premiers volumes. Depuis quelques chapitres, on a l’impression que le récit commence à tourner en rond. On a bien compris que Chiaki est un élève surdoué, que ses petits camarades ont tous beaucoup de talent même si certains ont du mal à l’exprimer à cause d’un certain manque de travail et de rigueur. On aimerait donc passer à autre chose et que Nodame redevienne le personnage principal de l’histoire. D’ailleurs, la petite histoire de fin de volume qui met en scène une Nodame gamine laisse un espoir de ce côté-là.
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