|
| |
|
|
|
|
| Nini est une petite chipie qui, depuis que ses parents ont disparu, vit avec André le canard, Patalo, un petit monstre violet qui ne sait rien dire d'autre que son nom et qui peut se transformer en tout objet se finissant par O', et Jean-Pierre, homme préhistorique décongelé, ainsi qu'une tribu de mini-pingouins qui squattent leur frigo. Dans ce nouvel épisode, les mini-pingouins ont ouvert une auberge de jeunesse dans le frigo, et le premier client est un morse qui prend toute la place. Il s'appelle Bertrand et devient vite copain avec André le canard car ils ont les mêmes goûts en matière de programmes télé et de jeux vidéo. Mais Jean-Pierre ayant bouffé Bertrand, le second pensionnaire est une fille, c'est Brenda la morue, célèbre extralucide. Ensuite Nini et Jean-Pierre achètent une patate mutante de 10 kilos qu'ils baptisent Fritoune, et Nini en fait son animal de compagnie. C'est devenu sa copine, elle refuse donc qu'on la mange. Mais comment résister à 10 kilos de frites ? Plus tard, Nini dessine une princesse très moche et Patalo lui donne vie. Mais Nini a oublié de lui dessiner des oreilles, et elle ne peut pas reprendre sa forme normale. Comme elle est géante, elle détruit tout sur son passage, à commencer par la maison. |
  Manu Temj
| Je ne ris pas souvent en lisant un album, question de caractère. Celui-là m'a fait rire, et beaucoup ! Une seule chose m'est venue à l'esprit en le refermant : pourquoi avoir cantonné cette série dans une collection pour pré-ados ? Nini Patalo est une merveille d'humour nonsensique, décalé et déjanté. De la colonie de mini-pingouins tyranniques qui squattent le réfrigérateur, aux ados-catcheurs costumés en fruits, toutes les trouvailles collent à l'époque, sont hautes en couleurs et réjouissantes. Ne manquez-pas cette série là ! |
pikipu
| Nini Patalo c'est une jeune fille qui a fait malencontreusement disparaître ses parents, qui vit désormais avec Jean-Pierre, un homme préhistorique décongelé, Albert, un canard fan de combats et de jeux vidéos , Patalo, qui est rose et qui ne sait pas dire grand chose, et une ribambelle de mini-pingouins qui squattent le frigo.
Je pourrais parler encore de Mélinda la cruche catcheuse, de Bertrand le morse à cuire, de la télé piratée et des rats qui veulent à tout prix se faire adopter. Chaque personnage, par une ou plusieurs apparitions, apporte une nouvelle pierre à cet univers de l'absurde, efficace et drôle.
Et c'est là la grande force de cet album. Lisa Mandel, dans un trait simplissime qui n'est pas sans rappeler celui de Carali, se donne à fond pour nous stimuler le rictus. Un gag par page, pas de liens directs entre les différentes planches, la formule est on ne peut plus connue, mais dans ce format là, lisa fait mouche. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas autant ri dans ce type d'album.
Une très bonne bd qui montre que l'on peut être drôle sans pondre une merde.
|
|
|
|
|
|
| |
| |