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| Le Professeur Yamadano découvre sur l'île de Ferâche-Val, où sont régulièrement effectués des essais de bombardements atomiques, une étrange créature.
Alors qu'il essaie d'avertir les grandes nations du danger de poursuivre ces expérimentations, les relations entre les Etats-Alliés d'Améristar et l'Union d'Uran se dégradent et la guerre éclate... L'inspecteur Moustache est sur l'affaire mais se retrouve capturé dans une usine secrète souterraine d'Uran ! ! Mais qui sont donc ces étranges créatures... ?
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  herbv
| Avec Next World, les éditions Taïfu continuent à nous présenter des œuvres des débuts d’Osamu Tezuka. Ce manga est paru directement en 1951 sous la forme de deux volumes reliés chez l’éditeur Fuji Shobô. En effet, il s’agit de son dernier akahon manga, ces livres à petit prix édités dans la région d’Osaka. Il est donc impératif d’avoir cela en tête avant de s’attaquer à la lecture de ce titre car, à l’instar de Metropolis et de Lost World, il est devenu particulièrement illisible à l’aune de la bande dessinée moderne. Entre histoire abracadabrante, personnages improbables, situations ridicules, rebondissements artificiels, humour extrêmement potache, raccourcis scénaristiques à répétition, dessin daté, rien de semble pouvoir sauver l’ouvrage à part la narration, une fois remise dans son contexte.
On peut remercier les éditions Taïfu d’exhumer ces vieilleries mais ce titre est clairement à réserver à la frange "extrémiste" des fans de Tezuka ou des personnes non-japonisantes s’intéressant à l’histoire du manga et à son évolution. Remarquons quand même que la version française est de bonne facture, ce qui n’avait pas été le cas de Lost World qui avait en plus de tous les défauts énumérés ci-dessus, celui d’être encore plus difficile à lire du fait d’une impression en niveau de gris plutôt ratée. Au fait, ne faudrait-il pas parler de l’histoire de Next World ? La réponse est négative, il suffit de savoir qu’il s’agit d’un mauvais récit de science-fiction apocalyptique ne présentant strictement aucun intérêt autre que celui de servir d’objet d’étude sur le manga.
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