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  herbv
| Rythme toujours (tout relativement) soutenu pour la série, avec la sortie après une année d’attente (quinze mois pour être précis), du huitième volume (le neuvième n’est pas encore disponible au Japon). Petite nouveauté de cet opus, une présentation des principaux personnages a été ajoutée. Est-ce pour gagner un nouveau public en lui permettant de commencer l’histoire en cours de route ? Il est peut-être un tard pour cela, non ? Ce qui est certain, c’est que le lecteur des débuts n’en a absolument pas besoin tant il est facile de se replonger dans le récit de la courageuse mais naïve chatte de ménage. Il est certain qu’avec l’absence de tension narrative, le nombre peu élevé de personnages et la bonne caractérisation iconique de chaque acteur, cela n’est pas bien difficile : c’est l’un des charmes du manga.
Pour remplir les 258 nouvelles pages de Nekomura-san (soit 516 cases, l’équivalent d’un bon vieux 64 CC en BD franco-belge si l’on prend une moyenne de 8 cases par planche), Yoriko Hoshi, l’auteure, a décidé d’introduire un élément perturbateur qui va fortement déstabiliser Madame Nekomura. Une journaliste d’une revue de luxe à destination d’un lectorat masculin, a décidé de séduire le professeur Inugami à l’occasion d’un entretien. Ce dernier ne cherche pas à mettre les points sur les i avec cette « enquiquineuse » et se défausse sur sa chatte de ménage. C’est l’occasion pour la mangaka de tracer un portrait peu flatteur des conventions bourgeoises japonaises. Ainsi, elle retrouve un peu de l’esprit des débuts de la série : une légère critique d’une partie de la société japonaise. Nous en sommes fort aise.
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