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| Quoi de plus mignon que deux chatons qui n’ont qu’une seule envie : découvrir le monde et les multiples surprises qui s’y trouvent… ? Mais le conte initiatique tourne vite au cauchemar quand la véritable nature de ces deux créatures diaboliques se révèle. Avec un sens du cynisme et de la méchanceté sans pareil, Nekojiru crée un univers foncièrement cruel et absurde où les deux chatons s’enn donnent à cœur joie et transforment leur environnement en immense terrain de jeu. Des souris transformées en sashimi, des profs découpés à la tronçonneuse, ou de leurs camarades martyrisés, personne n’y survivra ! |
  herbv
| Nekojiru manju est sorti en francophonie en même temps que le premier volume du recueil Nekojiru Udon mais s’ils partagent tous les deux le même graphisme chibi (terme japonais faisant référence, dans les mangas, à un graphisme, rond, mignon plutôt à destination des enfants), il n’en est pas de même pour le contenu. Après deux contes traditionnels revus à la sauce Nekojiru, on peut lire une histoire qui semble échappée de l’autre recueil : on retrouve le même ton et les deux mêmes enfants et leurs parents. Le recueil est ensuite composé de dix petites histoires consacrées à Noiro et Blanco. Ce sont deux jeunes chats qui ont hérité de la fortune de leur grand-père adoptif, succombé à un grand âge. Ils sont alors partis à la recherche de leur mère biologique. Ce sera pour eux l’occasion de découvrir le vaste monde, de rencontrer des personnes diverses, certaines intéressées, d’autres altruistes, et de connaître des expériences hors du commun.
Nettement moins trash que Nekojiru Udon, Nekojiru manju pourra charmer les lecteurs grâce à son dessin très mignon et des histoires nettement moins corrosives (à l’exception de celle qui semble échappée de l’autre série), toujours à la condition de ne pas être allergique à ce type de graphisme. Malheureusement, ce récit ne sera jamais achevé : la scénariste composant le couple d’auteurs Nekojiru s’est suicidée durant sa réalisation. La postface rédigée par son mari, le dessinateur, nous l’apprend de façon fort pudique.
Certes, des retrouvailles familiales n'étaient pas indispensables pour clore la série d’aventures des deux chatons, mais on reste vraiment sur sa faim, arrivé à la dernière page. On aurait bien aimé suivre nos deux petits chats pendant encore de nombreuses pages. Triste situation. |
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