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| La folle aux abeilles n'a pas tout dit !
Quelle est donc cette maladie mystérieuse qui transforme les gens en essaim d'abeilles ? Et comment la vaincre ?
Nos jeunes héros vont continuer leur plongée involontaire dans les bas-fonds, cotoyant les pires salauds, luttant chaque jour pour sauver leur peau.
Une fresque noire dans le style onirique très personnel de NIE Jun. |
  herbv
| A la fin du premier volume de My Street, nous avions laissé Mayotte et Petite Fleur en relative sécurité chez la Folle aux guêpes. De même, l’histoire d’Huang et de Cai était restée en suspens, sur une fuite un peu désespérée. Nous retrouvons donc tous nos protagonistes dans cet opus qui s’ouvre sur un cauchemar de Petite Fleur, occasion que saisit la vieille pour continuer son récit. C’est ainsi que Nie Jun a scindé en deux son deuxième tome, consacrant la première moitié à la poursuite des aventures d’Huang et de Cai puis la seconde à Petite Fleur où on découvre qu’elle a une autre vie, celle de chef de bande. Il en ressort deux tonalités très différentes de cette lecture : onirisme et fantastique dans la première partie, désespérance et noirceur dans la seconde.
Incontestablement, Xiao Pan, l’éditeur, nous propose là une des séries les plus enthousiasmantes du moment grâce au sujet fort, au dessin personnel et à la narration nerveuse de My Street, le second volume confirmant les qualités du premier. Cela permet de se distinguer de la masse de sorties souvent sans grand intérêt et de ne pas rééditer l’erreur de SeeBD qui nous a fait découvrir le manhwa par le biais d’une production de masse d’œuvres, au mieux, moyennes, la plupart du temps sans réel intérêt. Le manhua semble ainsi promis à un meilleur futur en francophonie, au moins sur le plan critique. Reste à savoir si les ventes suivront, mais là, rien n’est moins sûr tant des titres comme ceux de Nie Jun ne sont pas "grand public". |
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