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| Mutafukaz revisite l'Histoire. Un siècle avant les déboires de Vinz et Angelino, le monde est déjà au bord du chaos.
A la veille de la Seconde Guerre mondiale, des nazis astronautes s'apprêtent à conquérir la Lune. Quels sont leurs plans ? Que vont-ils découvrir ? Quel est le véritable visage de l'Ordre Noir ? Qui osera affronter leur armée du mal ?
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  Coacho
| Bon, alors que dire de cet album…
Les 2 premiers Ovnis passés, on attendait avec une certaine impatience le dénouement de cette histoire. Mais Run, ne refusant pas un coup de main à son boss sur un animé, a dû se résoudre à reporter cette fin.
Ne voulant pas laisser ses lecteurs dans une longue attente, il a privilégié la piste des origines de Mutafukaz en tressant un scénario dont il a confié la mise en images à Bicargo, dessinateur intéressant, travaillant au point sur un style rétro.
Un style qui colle d’ailleurs parfaitement à l’époque dans laquelle se déroule l’histoire puisqu’il s’agit des années 30/40, et plus particulièrement la montée au pouvoir d’Hitler…
La maquette est belle, le livre est faussement usé, avec une belle couverture, du papier épais, l’objet livre en tant que tel est beau.
Il propose une petite nouveauté qui ravira de nombreux lecteurs puisque nous sont proposées 16 pages de lecture en 3D avec les lunettes que nous portions déjà gosses lors de la diffusion de L’étrange créature du Lac Noir.
Voilà, je dirais que c’est (presque) tout !
Parce que pour l’innovation, on préfèrera loucher sur la 3D proposée par Marc-Antoine Mathieu dans sa série Julius car elle est amenée comme une contrainte qui sert le récit pour mieux s’en jouer.
Ensuite, là où la folie et la fougue de Run tapait juste dans les autres albums, là, le récit est plus plan-plan, policé, pas très drôle, pas coup de poing ce qui fait que si on peut trouver toutefois des qualités à cet album, on ne peut pas s’empêcher d’être déçu, persuadé de (re)vivre cette folie qui nous plaisait tant.
Ainsi on se demande pourquoi cet album ?
Pourquoi une réalisation de ce type en fait, avec un propos si différent, et qui de plus n’amène pas finalement le grand éclairage que l’on espérait. D’accord, des pistes existent, et l’acte est louable, mais malgré la lecture de l’avant-propos de l’auteur, on ne peut pas décemment tomber le cul par terre ! C’est dommage…
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