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| Phiphy, après son vol raté bord d’une machine rudimentaire, se remet peu à peu de son accident. Des cauchemars la hantent, mais la jeune fille est bien résolue à tenter de nouveau l’expérience. Kaï, de son côté, aperçoit une fois de plus Marie, l’étrange déesse automate, dans le ciel. Et le voici entraîné dans une autre réalité – mais est-ce bien la réalité ? –, entièrement mécanique, sur laquelle semble régner Marie. Kaï va-t-il pouvoir affronter le secret de son existence ? Ce second et dernier tome de La musique de Marie donne la clé de l’histoire de Kaï, en une surprenante conclusion.ý
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  Gillix
| Lors du départ de la collection Sakka de Casterman quelques titres m'avaient intrigué. Parmi eux, ce trouvait La musique de Marie. J'étais intrigué par ce titre. La couverture avait achevé de me convaincre.
Le premier tome m'avait laissé dubitatif quand à la qualité de l'histoire. Il nous raconte l'enfance de deux jeunes adultes, Phiphy et Kaï, dans un univers très... onirique, "myazakien" par moment (période "le château dans le ciel"). On y apprend que la technologie n'arrive pas à dépasser un certain stade, comment, pourquoi, personne ne peut répondre. Sauf peut-être Kaï, qui avait disparu quinze jours l'été de ses dix ans et que l'on retrouva sur la plage.
Depuis Kaï entend ce qu'il appelle la musique de Marie.
Marie ressemble à un gigantesque automate dans le ciel et elle diffuserait une musique vers le sol, comment, pourquoi ? Toutes les réponses se trouvent dans le tome 2.
Dans ce second volume, nous obtenons presque toutes les réponses à nos questions, du moins sur les pourquoi... mais Furuya nous conduit dans une véritable réflexion sur la nature même de l'humanité, réflexion que l'on peut accepter ou rejeter, à chacun de voire... Mais ce qui m'étonne le plus dans cette réflexion, c'est de voire à quel point elle rejoint celle chrétienne (pas de l'église catholique) de l'homme, sa position dans l'univers et son comportement dans l'univers. Mais les questions que posent l'auteur vont plus loin que cela, mais que cela soit vous qui les découvriez, je m'arrête là.
En résumé, si le premier tome m'avait semblé léger (pour le contenu) le deuxième équilibre le tout et donne sens à l'ensemble. J'aime beaucoup car l'ambiance est très contemplative, proche de celle de "Planètes" (autre manga à découvrir impérativement).
Mais de toute façon, cela reste à vous de voir...
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herbv
| Après la lecture du volume 2, on peut ne pas trop savoir quoi en penser. Une première moitié plus que moyenne, pour ne pas dire médiocre et une seconde moitié nettement plus sympa, assez plaisante même. La fin est surprenante et invite même, sinon à relire l'oeuvre avec ce nouvel éclairage, à la reconsidérer.
Mais le propos est outrageusement simpliste (limite ridicule de manichéisme et de convenu) la plupart du temps, les situations sont assez ridicules et le dessin comme la narration sont rarement emballant. En effet, les questions posées, les problèmes soulevés dans la seconde partie sont peut-être intéressants mais ils sont surtout archi-convenus et présentés de façon très grossière. Et le dernier chapitre, s'il n'est pas mal car il surprend assez et explique un certain nombre de choses (encore que...), démontre l'incapacité pour l'auteur d'intégrer cette signification au cours du récit pour intriguer le lecteur, l'intéresser tout au long de sa lecture. Si c'est volontaire, c'est totalement loupé car du coup, on s'ennuit plutôt fermement les 2/3 de l'oeuvre, dans son ensemble.
Une grosse déception, donc, mais comme l'oeuvre ne semble pas laisser indifférent les lecteurs (ça passe du "génial" à "plutôt nul" sans qu'il n'y ait beaucoup d'intermédiaire), on peut dire que c'est une réussite. En tout cas, bravo à Sakka pour nous l'avoir proposée même si on peut ne pas du tout aimer.
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