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| 1986, Dusseldorf, Allemagne de l'Ouest.
Un jour, le Dr Tenma décide d'ignorer l'ordre de son supérieur et sauve la vie d'un enfant.
C'est ainsi que commence cette horrible histoire !! |
  CoeurDePat
| Pour ceux qui ne le sauraient pas, Naoki Urasawa est également l’auteur de « 20th Century Boys ». Bonne entrée en matière pour dire du bien de ce 1er album de cette série. J’hésite un peu quant à une éventuelle comparaison, mais « Monster » se situe à mon avis quelque part entre « Urgences » et « X-files ». L’histoire est en effet très dynamique, il n’y a aucun temps mort, et une fois la première page lue on ne peut plus s’arrêter. Les personnages sont bien posés, un peu trop à la limite : on lit leur caractère sur leur visage sans aucun problème.
L’histoire développée ici paraît relativement simple (quoique déjà fort intéressante !), mais il paraît que la série (qui compte 18 volumes et est finie) s’avère bien plus complexe. En tout cas, elle a remporté un immense succès au Japon.
Bref, un livre qui, s’il n’est pas exceptionnel, est vraiment réussi, et très, très prenant ! |
pikipu
| J'ai d'abord commencé par 20th century boys. Ca m'a mis une sacrée claque, le rythme, le découpage, la précision du dessin, la découverte d'Urasawa. Monster l'a précédé. Je m'y mets seulement.
Ce premier tome met en place le cadre, et nous présente des personnages, très caricaturaux. Je pense au médecin chef, à sa fille pourrie gâtée qui pue le parfum et la fourrure à plein nez, au médecin nous carriériste un peu empâté et très sympa, à notre héros, un peu européanisé, moral et très très doué.
Mais ça marche, Urasawa met les choses en place. On suit facilement. Ca dure 150 pages. Le dessin est sans doute moins abouti que dans 20th, le rythme aussi, mais ça se lit bien.
Et puis il y a les 50 dernières pages qui, à la manière des cliffhangers de série télé, vous donnent obligatoirement envie de lire la suite. Par curiosité. Notre curiosité qu'Urusawa sait si bien titiller.
On sait qu'il reste 17 tomes après celui-ci et cela fait peur.
Mais on se dit qu'il serait dommage de ne pas tenter au moins le deuxième. Histoire de voir. Et d'assouvir notre curiosité. |
bugs007
| Absolument pas attiré par l’univers « manga », je dois avouer que la lecture de ce premier tome de Monster m’a complètement bluffé !
L’intrigue est prenante à souhait et l’auteur prend ses aises pour plonger le sympathique docteur Tenma en plein cauchemar éveillé sans oublier pour autant de nous présenter une galerie de personnages secondaires assez impressionnante quoiqu’un brin caricaturaux.
La mise en page est sobre et le trait maîtrisé d’un Urasawa apparemment très à son aise en milieu urbain est agréable à souhait.
J’aurais juste aimé pouvoir lire ce manga dans un format qui lui aurait mieux convenu que le ridicule 13cm sur 18 auquel nous avons droit ici… Peut-être est-ce sous cette forme qu’il a été originellement prévu ? Je l’ignore mais ne peut m’empêcher de regretter que certains paysages où vastes représentations architecturales en soient réduit à s’afficher sur la superficie d’un timbre poste…
Bref, un agréable moment de lecture (un brin gâché à mon goût par la qualité de l’édition…) qui nous prend à la gorge pendant plus de 200 pages pour nous amener à la réflexion suivante :
" Rhodidju ! Pourquoi n’ais je pas acheté le tome 2 ? "
Sur ce, excusez-moi mais je cours bien vite réparer cette grossière erreur avant la fermeture de ma librairie préférée... |
bourle
| 1986, Allemagne de l’ouest, Kenzo Tenma est médecin dans un grand hôpital, futur gendre du directeur, il est destiné à une brillante carrière. Alors que son beau père lui ordonne d’opérer le maire de la ville, Kenzo pense que toute vie a le même prix et sauve un enfant in extremis au lieu du maire ; c’est alors la descente au enfer, des assassinats, une enquête policière… 1995, une série de meurtres fait régner la terreur, une affaire pas tout à fait étrangère à celle de 1986.
Urasawa est un scénariste talentueux, il tient en haleine le lecteur du début à la fin. Ce premier plein du dynamisme a de la consistance, de l’actions, des personnages avec divers tempéraments ce qui donne du tonus à cet opus. J’avoue avoir beaucoup apprécié le caractère que l’auteur a donné au Dr Becker un cynisme et un humour qui montre la profondeur qu’Urasawa a donné à ses personnages. Les dialogues n’y sont bien sur pas pour rien dans cette excellente série.
J’avoue ne pas être un inconditionnel du manga et dans ce sens je ne suis pas habitué aux dessins de ces derniers. Je trouve les illustrations un ton en dessous des BD européennes bien que les dessins d’Urasawa donne beaucoup de réalisme.
Urasawa nous montre tout son talent avec ce premier tome, un opus avec du dynamisme et consistance, que du bonheur.
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