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  rohagus
| Comme je le craignais, le second tome de Miss Endicott est, à mes yeux, moins bon que le premier.
Graphiquement, rien à dire, on continue dans la même foulée. Même si j'ai eu le léger sentiment que les couleurs étaient plus ternes et les décors moins fouillés, ça reste un trait original, maîtrisé et plaisant à lire.
L'ennui à mes yeux, c'est que la belle ambiance victorienne et mystérieuse du premier tome laisse la place dès la toute première page à l'action pour ne pas la quitter jusqu'à la fin. Du coup, l'atmosphère se délite pour résulter en une BD d'aventure qui n'a plus la même touche d'originalité et de charme des débuts. Le récit reste cependant bien maîtrisé, et même si le dénouement parait un peu facile, voire convenu, c'est une lecture divertissante.
Les références sont cependant nombreuses, me laissant quelques impressions de déjà-vu. J'ai beaucoup aimé la Salle des Portes, mais une fois de plus, elle me rappelle grandement le Neverwhere de Neil Gaiman, de même que l'on retrouve une version du Marquis de Carabas tout de blanc vêtu quand on y pense. Quant à la machine finale, elle me rappelle facilement un film comme Wil wild west et autres histoires Steampunk.
***SPOILER*** Je crois surtout que c'est le personnage de Madame Endicott mère qui me déplait le plus et a fait baisser la série dans mon estime. Trop bourrin, sorte de Calamity Jane avec un gros fusil, elle est trop brute et bornée pour être attachante. Son personne manque même de crédibilité car il est difficile de comprendre le respect que tout Londres a pour cette conciliatrice quand on voit ses méthodes explosives.***fin du SPOILER***
J'ai donc l'impression que l'essai du premier tome n'est pas transformé et que la belle ambiance et l'originalité de ce dernier sont ternies par le second tome et c'est bien dommage. D'une série qui aurait pu être excellente, je ne trouve plus qu'un divertissement presque banal. Dommage, même si je conseille tout de même la lecture de cette BD qui reste de qualité. |
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