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  herbv
| Rei Kiriyama traverse une nouvelle crise existentielle. Il n’arrive pas à trouver la motivation pour faire les efforts qui lui permettraient de s’épanouir dans son métier : joueur professionnel de shôgi. Pourtant, alors qu’il pense n’avoir aucune raison de gagner, il se demande pourquoi perdre le fait autant souffrir. Il va pourtant falloir qu’il se décide à se battre pour avoir un avenir ; un professionnel ne peut pas se permettre trop de défaites sous peine d’être déchu de son rang.
Avec le deuxième tome, Chica Umino, l’auteure, continuait à mettre en place son univers et à approfondir le caractère de ses personnages. Manifestement, le récit s’est centré sur deux protagonistes, Rei et Hinata, la sœur cadette de la famille Kawamoto. Ce sont toujours l’un ou l’autre qui sont en voix off, à tour de rôle, même si le « héros » reste incontestablement Rei. Le récit continue à s’articuler autour de ses actes (ou de l’absence d’acte).
Dans le troisième tome, un nouveau personnage secondaire, apparu quelques chapitres plus tôt, l’amant de la « sœur » de Rei, un champion de shôgi, est développé sur plusieurs chapitres. Il apparait encore plus antipathique que ce que de sa première évocation pouvait laisser présager. Cependant, ne serait-ce pas ce dont aurait besoin Rei pour se bouger ? Il est encore trop tôt pour avoir la réponse à cette question, même si certains éléments de réponses sont donnés.
Malheureusement, la grande importance donnée aux rencontres de shôgi a pour conséquence de réduire le temps passé avec la famille Kawamoto. De plus, l’auteure a du mal à lier harmonieusement les chapitres entre eux, ce qui hache un peu la lecture des onze nouveaux chapitres. Il en résulte que certains lecteurs pourraient décrocher de l’histoire, ce qui serait bien regrettable, tant le potentiel de la série semble important. Après tout, n’est pas Prix Culturel Osamu Tezuka qui veut... |
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