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© Akata

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Tome 1
ScénarioTagame Gengoroh
DessinTagame Gengoroh
Année2016
EditeurAkata
SérieLe mari de mon frère, tome 1
autres tomes1 | 2 | 3 | 4
Bullenote [détail]

 

1 avis

herbv
Yaichi élève seul Kana, sa fille. Il est en quelque sorte rentier, vivant de la gestion d’un immeuble d’habitation hérité de ses défunts parents. Un jour, un étranger vient sonner à sa porte, et dès cette dernière ouverte, il se précipite pour serrer Yaichi dans ses bras musclés. On apprend vite que l’inconnu s’appelle Mike et qu’il est canadien. Surtout il est l’ancien mari de Ryôji, le frère de Yaichi mort il y a un mois. Mike est venu au Japon pour trouver l’environnement dans lequel avait vécu son amour perdu. Il est en pèlerinage, en quelque sorte.

Gengoroh Tagame est connu au Japon, mais aussi dans le monde entier, comme étant un mangaka et artiste gay très important. Il est notamment traduit aux USA et en France, et il expose régulièrement, entres autres dans ces deux pays. Sa notoriété au Japon, pays pourtant réputé homophobe, est telle qu’il est régulièrement sollicité pour réaliser des œuvres en dehors de sa spécialité qui est le sado-masochisme gay, tendance bear (les bears sont des hommes – très – musclés, parfois un peu enrobés, et surtout à la pilosité développée).

C’est le cas du Mari de mon frère, la première série du mangaka à être destinée à un lectorat grand public. Le titre est publié dans le magazine seinen (c’est-à-dire qui vise un lectorat de jeunes adultes) Action (la version mensuelle) des éditions Futabasha. En France, c’est Akata, éditeur connu pour chercher à publier des titres traitant de sujets de sociétés actuels, qui en a acquis les droits. En cette fin août 2016, deux tomes sont disponibles au Japon, le troisième ne devant plus tarder à sortir, étant pratiquement complètement prépublié. Et rien n’indique qu’il s’agira du dernier.

Ce premier volume est une mise en place. La narration peine un peu à trouver son rythme ; le lecteur aura un peu de mal à s’habituer à la représentation des tourments intérieurs de Yaichi. Les pensées intérieures de ce dernier (le fameux concept d’ura), profondément homophobes, ne sont comprises qu’après coup. Heureusement, les choses s’arrangent relativement rapidement. Surtout, Tagame réussit à placer des scènes très réussies graphiquement et émotionnellement. Il démontre ainsi tout son talent de dessinateur, pour celles et ceux qui l’ignoreraient ou en douteraient.

Le propos du mangaka est plutôt limpide. Il profite de la petite fille pour proposer clairement des explications sur l’homosexualité et sa perception, notamment à l’étranger. Si le propos peut sembler parfois un peu grossier pour qui est un peu familier avec le sujet, il ne faut pas oublier que le Japon n’est pas en avance dans le domaine de la compréhension et de l’acceptation de l’homosexualité, malgré le fort développement des mangas de type yaoi (histoires d’amour entre hommes destinées à un public féminin). Le deuxième tome, prévu en français pour novembre, laisse donc présager du meilleur.
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