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  herbv
| La fin de l’année approche ; le club d’études de littérature enfantine du lycée Kirigaya va participer une nouvelle fois à la fête de Noël de la bibliothèque pour enfants « La Rose Trémière ». Cette fois, ça sera un spectacle de kamishibai (une sorte de théâtre illustré) basé sur Un conte de Noël de Charles Dickens. Ce choix n’est pas sans éveiller un certain nombre de souvenirs à Mikoshiba, le bibliothécaire à « tête de champignon ». En effet, il s’agit d’un livre qui l’a particulièrement marqué enfant. Et ce, d’autant plus que le comportement de Scrooge lui rappelle le comportement de son propre père.
Ce huitième tome du Maître des livres est dans la droite ligne du précédent. Diverses personnes passent à la bibliothèque, amenant avec elles leurs problèmes, et elles trouvent la solution grâce aux livres conseillés par Mikoshiba. Toutefois, ce dernier n’arrive pas à résoudre ses propres difficultés avec sa famille et son passé. Il n’est pas le seul dans ce cas. Miyamoto, un habitué des lieux alors qu’il n’a pas d’enfant, est en quelque sorte son double. Tous deux ont refusé le destin tout tracé que leur promettait leur position d’ainé d’une richissime famille. Cependant, l’un et l’autre commencent à réaliser qu’ils peuvent peut-être s’entraider et se conseiller.
Umiharu Shinobara, l’auteur, fait donc progresser quelque peu son récit vers une fin que l’on devine aisément : la réconciliation familiale entre Mikoshiba et son père. Pour cela, les livres pour enfants ne doivent plus être autant le déclencheur de la solution au problème. La relation, les échanges avec les autres, comptent tout autant, si ce n’est plus. On s’éloigne ainsi petit à petit des débuts pour se diriger vers un manga basé sur les relations humaines et surtout familiale. Les 3 chapitres concernant Takeshi, un copain d’un des enfants fréquentant la bibliothèque, est tout à fait emblématique de la manière de progresser de la série. A suivre ! |
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