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  guillaume35
| J'avoue avoir été un peu perdu à la lecture de ce dernier tome que j'attendais avec impatience (même si il n'aura pas fallu attendre très longtemps ces 116 pages, vu le peu de temps écoulé entre le 3 et le 4).
J'ai eu besoin de replonger dans les 3 premiers albums et j'ai donc tout relu d'une traite, quel bonheur !
Frederik Peeters a énormément de talent et il le prouve avec cette série unique : sens du détail, fluidité du graphisme, cadrage et mise en page intelligente, humour fin et subtil, un régal !
Dans ce quatrième et dernier volet, Frederik prend son temps, dessine le vide, l'absence, les fuites et la confusion des sentiments qui donne à la vie tous ces paradoxes et ces actes manqués.
Frederik évoque davantage encore sa récente paternité, que l'on a pu suivre dans ses onomatopées, ce qui éloigne encore plus sa série des trames classiques et la rapproche plus d'un journal intime ou d'un carnet de bord.
La vie à bord de la station orbitale est un peu ennuyeuse, et invite plus à regarder vers le passé que vers cet avenir improbable.
La fin de l'album est surprenante, l'ellipse un peu trop rapide et on se réveille donc avec Lupus complètement perdu, comme sorti d'un mauvais trip. On aurait aimé comme Lupus que tout cela continue. On sort de ce voyage avec un épilogue qui nous laisse un peu sur notre faim, et on se dit que, peut-être, tout cela n'est pas réellement fini, que tout peut continuer..? |
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