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  herbv
| Un lycéen au comportement étrange fréquente depuis quelques temps le café Kazamidori où travaille Naoyuki. Il semble passer son temps à jeter des regards furtifs en direction du comptoir. Pourtant, il ne peut ignorer que la jolie serveuse qui lui apporte son café est un garçon, tout le monde le sait dans le voisinage. De qui peut-il être amoureux, seule explication à ces visites répétées ? De Nao, même s’il ne s’agit pas d’une fille ? De Yurika, la fille du patron, qui fait partie du même établissement scolaire que lui ? Ou du patron lui-même ? Impossible de deviner, les voies de l’amour sont impénétrables... Voilà une affaire qui amuse follement Sae et Kazuki qui décident de mener une petite enquête.
Avec le cinquième volume de Love Me Tender, Kiki, l’auteure, continue à mettre en scène ses personnages un peu doux-dingues en leur adjoignant deux nouveaux individus au comportement tout aussi décomplexé sur la question des genres. Une fois de plus, la frontière sociale et comportementale entre les filles et les garçons est plus que floue. Cette double arrivée permet de redynamiser le récit même si la mangaka n’oublie pas de le faire avancer, notamment sur le plan de la carrière de Sae. Cependant, à la vitesse à laquelle progresse l’histoire et étant donné le rythme de parution de la série au Japon, on peut penser qu’on en a encore pour de nombreuses années avant de pouvoir lire le mot « Fin ». Néanmoins, ce titre est si plaisant à lire qu’on ne peut pas s’en plaindre. Après tout, ce n’est pas comme s’il y avait un suspens insoutenable à chaque fin de chapitre.
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