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| Les 3 yeux des gardiens du Tao |
Pékin. Ministère de l'Administration générale de l'aviation civile. La division aéronautique du Groupe W, représentée par André Bellecourt, est sur le point de conclure une joint venture avec la Tsai Industries. Cette alliance permettrait à la division, en difficulté depuis plusieurs années, d'appréhender plus sereinement son avenir. Mais il reste un caprice de M. Tsai Huang à satisfaire pour entériner l'accord : inviter Largo Winch en personne à signer les documents. Le hic, c'est que Largo est injoignable. Notre héros s'est provisoirement déchargé de ses obligations et vit coupé du monde dans un lieu tenu secret. Seul Simon sait comment le contacter. Dwight Cochrane le somme d'avertir son patron que l'avenir du groupe est en jeu et qu'il doit impérativement se trouver à Hong-Kong dans moins de dix jours. Largo acceptera-t-il de retourner en Chine, là même où quelques années plus tôt, il a connu les pires déboires ? Une vieille dette contractée en Birmanie et qui se rappelle à son mauvais souvenir ne lui permet plus d'hésiter. Une toile s'est tissée dans laquelle Largo n'a d'autre choix que de se précipiter... |
  Da Rocha
| De nombreuses choses ont déjà été écrites sur « Largo Winch » et notamment qu'il serait temps de mettre un terme à cette série. Pour ma part, je vous le dis l'excellent scénariste qu'est Jean Van Hamme continue à nous emballer avec le quinzième opus de cette succes-story.
Notre aventurier préféré est à nouveau plongé dans un sac d'embrouilles, contraint d'honorer une dette contractée envers une triade chinoise. Jean Van Hamme prouve, si besoin était, qu’il n’a pas perdu la main et développe un opus très convainquante dans lequel le lecteur est entraîné à un rythme soutenu. Cette fois ci, l'histoire est moins orientée finance ou stock-options et beaucoup plus sur une intrigue d'aventure pur jus. En outre, l'auteur renforce la consistance de son propos en nous gratifiant de petits passages destinés à nous dévoiler une partie du passé de notre "milliardaire en baskets". A cette occasion, l'humanité et la fragilité de Largo sont mises en avant pour casser une image qui aurait pu devenir par trop manichéenne.
Sur le plan graphique, le dessin de Philippe Francq est comme d'habitude efficace et dynamique. Son trait réaliste fait des merveilles aussi bien dans les scènes d’action et les poursuites de véhicules que pour les plans d'intérieur. Les couleurs informatiques de Fred Besson, qui remplace Marie-Paule Aluard, sont également de bonne facture.
Suite et fin du diptyque dans "La voie et la vertu" en cours de préparation. |
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