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© Dargaud

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Pour de vrai
ScénarioTrondheim Lewis
DessinTrondheim Lewis
Année1999
EditeurDargaud
SérieLes formidables aventures de Lapinot, tome 6
autres tomes... 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9
Bullenote [détail]

Dans ses précédentes aventures, Lapinot était amoureux d'une certaine Miss Nadia dans le cadre empesé de l'Angleterre victorienne. Cette fois, il revient chez nous et aime « pour de vrai » sa Nadia normale. Voilà donc Lapinot casé et heureux - enfin presque. En effet, embrassant Nadia sous un chouette ciel étoilé, il râle parce que ce baiser n'a déjà plus le même goût que le premier. Mais Nadia est une fille tonique qui ne se laisse pas miner. Elle aime son Lapinot comme il est : traumatisé, pessimiste, moralisateur, casse-bonbons. Il n'y a pas que l'amour dans la vie. Il y a aussi l'aventure : descendue dans le sud faire des repérages pour un reportage télé, Nadia ausculte quelques chtarbés notoires, histoire d'évaluer leur impact médiatique - de quoi alimenter les doutes et les angoisses de Lapinot. Pour le reste, la vie continue, avec les copains venus s'abrutir de jeux vidéo dans un décor de rêve, et de curieux fantômes qui, la nuit, leur soufflent les numéros de loto. Poésie, loufoquerie et paranormal - voilà une passionnante aventure à la X Files et Don Camillo, la rigolade et les copains en plus. Avec, toujours, le charme fou de la mise en scène de Trondheim, qui met un point d'honneur à bichonner le moindre détail évocateur : un trognon de pomme sur le carrelage, un pot de fleurs sur un mur, une chaussette sur la moquette.

 

3 avis

Jean Loup
Lewis Trondheim est un vrai phénomène. En dix ans, il a signé un nombre d'albums absolument effarant : une page ne suffira bientôt plus pour tous les évoquer. Et là où cet auteur est épatant, c'est que cette boulimie irrésistible n'a jamais entraîné de baisse de qualité. Je trouve une telle performance assez sidérante, même si le porte-monnaie de ses fans développe du même coup un aspect rachitique assez prononcé :-).
"Pour de vrai" est une nouvelle aventure de Lapinot. On y retrouve le charme des précédents tomes de la série : ça parle de tout et de rien, de nous, de l'amitié, de l'amour, des copains gonflants, des amis véritables, de la mort, de l'irrationnel, du pouvoir des médias, des déconnades sur la plage. Le tout s'imbrique grâce à la verve scénaristique de Trondheim, toujours aussi drôle et pertinent. Son dessin colle impeccablement au récit et fourmille de détails : malgré son rythme intense, Trondheim ne bâcle pas ses planches, loin de là.
Allez, tous en choeur : Lisons Lapinot !
pessoa
Pour de vrai est l’album le plus déroutant de la série des Lapinot, et donc le plus intéressant aussi ! Pas le meilleur pour autant, mais celui qui gagne le plus à être relu. C’est sans doute celui que j’ai le plus lu moi-même (estimation basée sur l’usure de la couverture).

L’album part dans plusieurs directions, même si la quatrième de couverture annonce simplement un scénario bavard avec des voitures rouges.
Au départ, l’accent est mis sur la relation entre Lapinot et Nadia, qui gagne en stabilité, mais aussi en routine. Puis des éléments fantastiques, policiers, politiques, humoristiques et des débats moraux viennent se greffer sur la trame initiale « à la Eric Rohmer ». Comme si Lewis Trondheim voulait prouver que non seulement il excelle dans tous les genres, mais qu’il peut même jouer de tous les genres simultanément. Et bien oui, il peut ! Chapeau, l’artiste !

Le « fil rouge » auquel tout le scénario est accroché* est la personnalité de Lapinot, qui s’étoffe ; dans Pour de vrai, le côté trop parfait et moralisateur du héros va être remis en question. Ce n’est pas le moindre des intérêts de cet album, il y en a d’autres.
Mention spéciale pour les décors.

Finalement, un album qui réjouira les amateurs d’un peu tout… Le mieux, pour se rendre compte, c'est encore de le lire.


*métaphore hardie, je vous le concède. Tant pis, je la garde !
Cellophane
Décidément, je pars toujours au quart de tour sur Lapinot et finis légèrement déçu à l’arrivée.

Car c’est bourré de bonnes idées et à la fin, elles ne sont pas exploitées – ou alors, je n’ai rien compris.

Le dessin nous met parfaitement dans l’ambiance de cette demeure bourgeoise ; le marché est nickel ; la nature fonctionne. J’ai parfaitement eu l’impression d’être quelque part, dans une petite bourgade de Province, totalement immergé.

Et ça part à fond : la compet’ de jeu vidéo, le type qui veut faire un coup d’éclat avant de mourir, le tableau vivant, le gars qui ne veut pas être vu…

Et au final, RIEN ne tient ses promesses :
La compet' ne mène à rien, pas même à un vainqueur ; le type finit par se faire piéger - semble-t-il, on ne sait pas, c’est traité à la va-vite, on n’aura jamais la résolution ; les fantômes, rien – ou alors, ils font vraiment halluciner à la fin, ça tombe tellement comme un cheveu sur la soupe que ça n’a aucun sens… ; le mec qui disparaît, on se demande quel intérêt ça avait…


Bref, j’ai super bien marché à toutes ces histoires qui se croisent… mais qui ne font que se croiser et restent traitées en surface.

Le ton est bon. Il y a de l’humour, du cynisme, de l’inventivité mais ça manque de profondeur…
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