|
| |
|
|
|
|
| Le retour de la momie qui pue qui tue |
|
  kherubim
| La Momie qui Pue qui Tue est le onzième tome de la série Kid Paddle du belge Midam. C’est aussi le titre d’un film honoré d’un prestigieux « intestin d’or » au festival du film gore, film que, bien entendu, Kid s’échinera à aller voir en tentant de déjouer la vigilance du guichetier grâce à mille subterfuges. Pour être franc, à mon sens, Kid Paddle n’a jamais fait montre d’une originalité débordante et il existe des quantités de séries clones plus ou moins ratées. Pourtant, si je dois poursuivre dans la veine de la franchise, je dois avouer que je la trouve divertissante, à l’inverse de ses pâles copies. Ça n’est jamais du grand art, bien sûr, mais le final est toujours plaisant et amusant. Difficile d’expliquer d’ailleurs pourquoi, d’autant que les onze volumes mis bout à bout paraissent au final toujours être bâtis sur le même calque, à savoir une succession de gags thématiques : la salle d’arcade, les misères avec la sœur de Kid, les rêveries (où Kid imagine son père agissant différemment), les passages de jeu vidéo (les moins intéressants à mon goût), la salle de classe et les tentatives toujours vaines pour s’introduire dans le cinéma. C’est d’ailleurs là que le bât blesse ici : l’on est sur un rythme plan plan routinier qui n’apporte pas de sang neuf et l’on sent que l’on pourrait continuer ainsi pendant des albums et des albums. Mais bon, le succès sera au rendez-vous, ce qui n’est cependant pas démérité, puisque les gags sont plutôt bons (l’un d’eux flirte avec le second degré grivois, celui avec la queue du caissier, hum… que de têtes blondes innocentes liront cela sans se douter de rien !) ce qui, après onze tomes, est appréciable (Titeuf ne peut pas en dire autant). En somme, un agréable moment de lecture. |
|
|
|
|
|
| |
| |