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  herbv
| Alors que l’invasion des Pokopens (les Terriens) par l’armée Keron n’avance pas, le Sergent Keroro doit faire face à plusieurs défis : survivre à un entrainement en pleine jungle, réveiller Fuyuki à temps pour qu’il ne soit pas en retard à l’école, prendre le contrôle d’un jardin d’enfants, repousser diverses invasions projetées par d’autres extraterrestres, etc. Et après, qu’on ne s’étonne pas du manque de résultat, hein !
Cela fait dix ans que la version française de Sergent Keroro est publiée alors que les ventes sont plutôt confidentielles. On ne peut que féliciter Kana, l’éditeur, pour continuer à nous proposer une série éditée forcément à perte, surtout que personne n’a idée de quand va finir ce calvaire, le tome 28 venant de sortir au Japon. Il faut dire que les séries humoristiques ont toujours eu du mal à se vendre en francophonie...
Pourtant, des qualités, le titre n’en manque pas. Certes, le récit tourne un peu en rond depuis pas mal de tomes, mais cela ne se révèle pas trop lassant. En effet, chaque chapitre, auto-conclusif, est court car il compte en général dans les 18 pages. Avec un rythme de parution annuel, et en se contentant de lire une ou deux histoires à la fois, la lecture passe plutôt bien. En effet, il faut savoir ne pas abuser des bonnes choses.
Il faut dire que le dessin est toujours aussi plaisant et que la narration reste claire et efficace. Il faut dire aussi que Mine Yoshiaki, l’auteur, a su garder une certaine fraicheur à son œuvre et les gags savent rester léger et, surtout, amusant. Alors, certes, on peut craindre qu’un jour, la lassitude finisse par toucher le mangaka ou ses lecteurs ; mais il ne semble pas que ce soit le cas pour l’instant. Profitons-en donc encore un peu ! |
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