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  herbv
| Le début du tome 6 de Kamakura Diary est dans la continuité de l’opus précédent. Akimi Yoshida, l’auteure, poursuit le développement des relations entre Yoshino et son chef, Sakanshita. Elle en fait de même avec Sachi et Inoue, et avec Suzu et Yûya. Ceci dit, il ne faut pas croire que la série va tourner à la romance guimauve, bien au contraire. Tout le monde est plein de doutes et n'ose pas faire évoluer les choses... Pourtant, cette évolution sera inéluctable...De plus, la mort est encore très présente tout au long de ces cinq nouveaux chapitres.
Heureusement pour notre plaisir de lecture, la mangaka sait garder un détachement, une certaine légèreté dans sa narration. Elle diversifie aussi les thèmes abordés tout en insérant des gags totalement décalés par rapport au propos principal. Le chapitre « les cabochards » est particulièrement représentatif de ce mélange si caractéristique de la série. Sur un sujet qui n’est pas follement joyeux, une réunion d’héritage organisée à l’occasion de l’anniversaire de la mort de la grand-mère maternelle de Suzu, Akimi Yoshida sait, tour à tour, nous faire réfléchir sur le fait d’être un enfant né d’une union illégitime, nous émouvoir à l’occasion de souvenirs liés aux défunts et nous faire rire des pitreries involontaires d’un cousin jusqu’ici inconnu.
En effet, de nouveaux personnages font leur apparition, dont le cousin, un étudiant en art particulièrement haut en couleur. Après un chapitre que l’on dira de transition, centré sur le fameux cousin et proposant une petite visite des ruelles labyrinthiques de la ville de Kamakura, l’histoire s’enrichit ensuite d’une nouvelle thématique. La fin de l’année scolaire approche, annonçant un grand saut vers l’inconnu : le passage au lycée. C’est un moment qui peut se révéler particulièrement délicat et auquel il faut songer sérieusement bien à l’avance. Petit à petit, Suzu comprend qu’elle ne pourra pas échapper à certains choix...
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