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  lally
| Kabuki est l’histoire d’une renaissance.
L’héroïne, ex-agent du Noh, est enfermée pour rébellion dans un centre psychiatrique, chargé de la reprogrammer.
On s’attend donc à son évasion et à sa vengeance, et on découvre en prime, sa vie, ses fêlures, son génie et sa folie.
Les fragments gigognes de son histoire se complètent, se répètent, se déplacent entre les cases, mimant les méandres de l’esprit d’une Kabuki abrutie par les drogues et les souvenirs.
Ce flot d’informations incomplètes est relayé par les montages graphiques de David Mack qui superpose les styles et juxtapose la parole au dessin.
Nous avons donc un récit en déconstruction, une héroïne en perte d’elle-même. Seulement voilà, par ce pêle-mêle halluciné Kabuki se reconstruit.
Et, en donnant au lecteur les clefs de sa fuite, elle devient une autre pour être enfin libre. |
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