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© Les 400 Coups

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Je ne t'ai jamais aimé
ScénarioBrown Chester
DessinBrown Chester
Année2001
EditeurLes 400 Coups
SérieOne-shot !
Bullenote [détail]

 

3 avis

CoeurDePat
Hmm...
Cet album est particulier à plus d'un titre. Pages noires peu remplies et parfois quasiment vides, dessin extrêmement sobre et peu expressif, la forme peut surprendre...
La narration se fait parfois de manière intéressante, une scène est "parsemée" en petits bouts dans l'album, entrecoupée d'autres morceaux, plus ou moins longs. L'effet ainsi crée est assez étrange, petits morceaux de souvenirs épars et rassemblés au fur et à mesure, décalage entre la lecture et la compréhension...
Mais bon, cela ne suffit pas. Chester Brown raconte une partie de son adolescence avec un regard d'observateur à la limite du clinique (j'entends par là froid, distant, impartial, sans concession), avec une sobriété confinant au dénuement. Et pour tout dire, je trouve cela très peu touchant. La "magie" n'ayant pas fonctionné sur moi, les autres qualités de cet album ne me sont pas apparues.
Bref, plus ennuyeux qu'autre chose. :(
Charlie Brown
La grande force de Chester Brown, c’est sa technique de narration d’une efficacité redoutable !
Chester Brown nous parle de l’adolescence en général et de la sienne en particulier. En vrac, de la confusion des sentiments, des amours naissantes, des premiers émois sexuels, de maladresse, d’ennui, de solitude, de brimades, de carcan familial, de musique libératrice et de dessin salvateur... entre autres choses... Rien que de très banal à première vue, sauf que ce fut l’un des premiers à le faire en bande dessinée et, surtout, de cette manière.

Peu de dialogues, peu de cases, mais l’art de savoir tout dire, de tout suggérer en une seule case !
Plus encore que dans toute bande dessinée classique, c’est bel et bien entre les cases que se joue la profondeur du récit. Celles-ci apparaissent comme des flashs mémoriels venant trouer l’obscurité du souvenir… L’impression de feuilleter les pages noires cartonnées d’un vieil album de photos, un album dont il manquerait certaines vignettes mais dont chaque vignette restante ferait sens...

« Je ne t’ai jamais aimé ».
Cette phrase cinglante et douloureuse claque comme une évidence.
Car au-delà du moment où elle est effectivement lâchée dans l’album, au-delà des multiples situations où elle est suggérée sans être prononcée, elle semble tourner dans la tête du narrateur, s’adressant à ce Chester qui feuillette mentalement ce vieil album, et elle se met à tourner dans celle du lecteur, qui se rappelle petit à petit qu’effectivement, un adolescent, c’est pas aimable et ça ne s’aime pas...
rohagus
J'ai cru que je n'allais pas aimer cet album. J'ai eu du mal avec le dessin, avec ses personnages aux petits corps mais aux grosses têtes aux faciès parfois adultes, empêchant de situer l'âge des personnages. J'ai eu du mal aussi avec le personnage principal, ce Chester renfermé et passif, le genre de mec qui ennuie les autres rien qu'à le voir vivre. Et du coup, j'ai eu du mal avec le début du récit puisque c'est sa petite vie morne de jeune adolescent qu'on suit, entre la télé, les biscuits mâchonnés en silence et les passages à l'école ou en famille.

Mais peu à peu, le récit prend forme et les émotions commencent à s'installer. Et même si Chester, avec toute l'incommunicabilité dont il fait preuve et qu'il semble regretter d'ailleurs, est toujours aussi peu attachant, on commence à comprendre ses sentiments et ce qui le déchire. Et surtout, j'ai été vraiment désolé pour cette pauvre Carrie, si mignonne et si amoureuse. Tout cela a la triste saveur de la réalité adolescente, des amours ratées, ces souvenirs doux-amers dont la nostalgie peut vous prendre aux tripes mais dont on regrette qu'ils ne soient pas passés différemment, voire dont on préfèrerait qu'ils n'aient pas eu lieu. Malgré un début un peu fade, il y a pas mal d'émotions qui se dégagent de la fin du récit.

Pas mal donc mais j'en conseille davantage la simple lecture que l'achat car ce n'est pas une BD que je pense relire.
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