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CoeurDePat
| Ce tome, intermédiaire entre le début et la fin de cette trilogie, joue à mon avis un rôle de transition, de par le découpage quelque peu artificiel en albums (l’histoire étant à l’origine décomposée en chapitres). D’où – il me semble – son côté un peu moins prenant que le premier tome (attention, il reste excellent !)
On y découvre l’enfance et le début de l’adolescence de Yochan, des bribes de sa vie et de celle de sa famille. Les sentiments exposés (révélés) sont bien plus complexes qu’au premier abord, et Taniguchi les ciselle avec subtilité et réserve. Rien de tapageur ici, que de la finesse.
Les dessins sont toujours aussi beaux, même si les visages sont moins sereins que dans les deux autres tomes. Normal me direz-vous, il y a quand même quelques moments de crise, où Yoichi se révolte contre cette séparation qu’il ne comprend pas et ne veut pas admettre.
Mais justement, sérénité et révolte sont peut-être la clé de l’histoire… |
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