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  pikipu
| En marge de la bédé que je lisais plus jeune, ma grande soeur m'avait fait découvrir la pédagogie du trottoir dont je garde -sans jamais l'avoir relu depuis- un souvenir tout à fait flatteur. Le dessin ne m'avait pas laissé d'image particulière, seul l'aspect loufoque du scénario m'avait laissé une réelle impression.
Ce n'est qu'avec Bouche du diable que j'ai découvert le dessin de Boucq - le scénario n'est pas de lui- et j'ai trouvé qu'il collait bien à cette histoire pesante, à ce personnage mis en marge.
En théorie, cette aventure de Jérôme Moucherot, dont je ne connaissais le costume panthère qu'au travers de certaines couvertures, aurait dû donc me plaire.
Hélas, le dessin ne colle pas avec cette histoire loufoque. Le trait est trop réaliste, trop concret pour un scénario qui flirte avec le surréalisme et l'improvisation.
Je ne ferai pas non plus de cette histoire un modéle de lecture. Je ne suis pas féru de ces jeux de mots faciles qui sentent plus le gainsbourg de la fin que celui des débuts. Je ferai à peine remarquer que si les nains sont douze dans le scénario, il réussit tout de même à en dessiner treize.
Rien de bien important dans tout ça me direz-vous, et je vous donnerai sans doute raison. Mais si l'on est capable lors d'une première lecture de compter les nains, c'est que tout ce qui l'entoure ne réussit pas à retenir votre attention.
Une lecture pour se rappeler que la bande dessinée à de multiples visages...
Celui de Boucq ne m'aura pas vraiment charmé. |
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