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| Le combat qui oppose Inu-Yasha et ses compagnons à la bande des sept est sur le point de se terminer. Nos amis sortiront-ils indemnes de cet affrontement ? |
  herbv
| Alors que la série s’étalait toujours plus avec la poursuite de Naraku par Inu Yasha, Kagome et leurs alliés, sans oublier les tentatives de Kôga et sa bande ainsi que celle, plus solitaire, de Shessômaru, le point culminant de la banalité étant atteint avec la confrontation avec la bande des Sept, dopés par des morceaux de la perle de Shikon et chargés de ralentir tous ces poursuivants afin de laisser le temps à Naraku de finir la régénération de son corps, le volume 28 donne enfin un espoir au lecteur d’en finir avec cette partie de l’histoire. En effet, les dernières pages lancent la confrontation entre Inu Yasha et Naraku. Mais perdons tout de suite l’espoir d’un final grandiose qui clôturerait un titre qui peine à être simplement sympathique à suivre car celui-ci, toujours en cours, a dépassé les 50 volumes au Japon. On peut donc craindre le pire pour les prochaines années.
Si l’histoire est sans grand intérêt à force de dilution dans un trop grand nombre de volumes, si les personnages n’évoluent pratiquement pas au fil du temps, restant toujours aussi superficiels, si le dessin est stéréotypé et sans saveur, bien loin des débuts de Rumiko Takahashi, si le bestiaire monstrueux semble ne plus pouvoir se renouveler, il faut reconnaître que la série reste efficace dans le cadre d’un simple divertissement sans autre ambition que de faire passer au lecteur une petite demi-heure de son temps. A partir du moment où on n’en attend rien de plus, on peut continuer un achat qui n’a vraiment rien d’indispensable en ces temps de surproduction. Mais cela risque de se faire sans ferveur, presque automatiquement, et il est bien dommage de perdre ainsi petit à petit sa passion pour le manga, à force de lectures sans intérêt. |
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