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| Après la sanglante répression des émeutes de Los Angeles, le ressentimentpopulaire anti-robots est à son apogée et “l’affaire IAN” continue d’empoisonner le Gouvernement. En autorisant la conception de cet androïde, le Pentagone a-t-il enfreint le principe de précaution qui interdit la création d’une conscience artificielle capable d’autonomie ?
Accusé du carnage de nombreux émeutiers et activement recherché, IAN, le prototype de robot à apparence humaine, demeure introuvable. Sa fuite a entraîné l’exosquelette, l’espèce de scaphandrier-tueur électronique qui le traque, dans un inextricable marais.
Pendant ce temps, les militaires discutent de l’urgence d’éliminer l’androïde devenu incontrôlable et susceptible de révéler des secrets dangereusement compromettants. Pour enfin y parvenir, ils confient cette tâche à son pire ennemi, le général Eluard, qui s’est personnellement juré de l’anéantir… |
  Coacho
| C’est marrant cette série… Ca passe, sans passion particulière, mais aussi sans désintérêt.
C’est-à-dire qu’il s’y passe des choses intéressantes, dans le sillage d’Asimov, bien que plus modeste, et il y a des phases très basiques.
Mais le simple questionnement de IAN, entité très « replicant » suffit en lui-même pour suivre son évolution au fil des albums.
Présenté comme un tueur froid et sanguinaire, il s’avère que la dualité qui l’habite le rend schizophrénique et inconscient de ses facettes sombres.
Il veut comprendre l’humain, ainsi que ses créateurs, et il doit aussi penser à se sauver, ayant ainsi intégré le premier principe de l’homme : l’instinct de survie.
C’est plutôt captivant et servi par un dessin étonnant. Parfois fouillé, parfois léger, parfois très coloré, parfois empreint de la blanche simplicité, il nous secoue les pupilles et, mine de rien, on finit l’album sans s’en rendre compte.
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