
 | L'Homme perdu dans le brouillard |
Bloqué depuis quelques jours dans le chalet familial, lors d’un hiver particulièrement rigoureux, Matthieu Berthod est à la recherche de nouvelles lectures dans la bibliothèque du feu grand-père ; il y a là une partie de l’intégrale des œuvres de C. F. Ramuz dans une reliure en moleskine jaune pâle, qui attend depuis des lustres d’être retirée de son rayon.
Il choisit le volume « Nouvelles et Morceaux » et le voilà plongé avec émerveillement dans une lecture ininterrompue. De ce recueil d’histoires courtes, proches du conte, traitant de thèmes universels, au style inimitable et extrêmement visuel, naît petit à petit un projet de mise en image. Matthieu Berthod choisit d’adapter quatre nouvelles. Quatre nouvelles inscrites dans un microcosme montagnard et campagnard suisse romand, dans un monde rural vivant en quasi-autarcie, disparu un siècle plus tôt, mais qu’il connaît bien pour avoir entendu les vieux de sa région le raconter en long et en large. |