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© Dupuis

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Hibakusha
ScénarioBarboni Thilde
DessinCinna Olivier
CouleursCinna Olivier
Année2017
EditeurDupuis
CollectionAire Libre
SérieOne-shot !
Bullenote [détail]

 

1 avis

rohagus
« Hibakusha » se traduit par « les survivants de la bombe », celle d'Hiroshima bien sûr. En racontant le séjour d'un Allemand, traducteur au service des nazis, envoyé au Japon sur la fin de la seconde guerre mondiale, Thilde Barboni et Olivier Cinna permettent de rendre hommage à ces survivants et à un pays meurtri par la bombe, en intégrant aux faits historiques une histoire romantique entre cet homme et une jolie Japonaise. Avec un tel sujet et une couverture esthétique et attirante, il y avait matière à faire quelque chose d'intéressant et fort.
Mais je fus déçu.

La déception est venue dès les premières pages.
Graphiquement déjà : le dessin n'est pas à la hauteur de la couverture. Avec un trait raide, assez lâché, et des ombrages en aplats noirs jetés comme des coups de feutre noir, il s'adapte mal à l'ambiance poétique et sentimentale que cherchent à mettre en place les auteurs. En outre, passé le bel accord de rouge et de blanc des jardins japonais et de la belle en kimono, les autres couleurs s'harmonisent mal entre elles et brisent d'autant plus le charme. Et s'il s'avère qu'Olivier Cinna a le coup de main pour offrir de très jolis profils de femmes, ce n'est plus la même affaire quand il les dessine sous d'autres angles ou quand il s'agit tout simplement d'hommes. Il m'est même arrivé quelques fois de me demander si c'était bien la même personne qu'on voyait d'une case à la suivante.

Quant à l'intrigue, alors que sur le papier, son résumé parait attrayant, sa mise en scène ne fonctionne pas pour moi.
Il y a cette scène d'introduction n'apportant pas grand chose au reste de l'histoire, avec cette femme à propos de laquelle déjà, à cause du dessin, je me demandais au départ si c'était la même que sur la couverture, et où la narration est si abrupte que je me suis demandé s'il manquait une page expliquant pourquoi elle fuyait soudain si vite la voiture.
Il y a ensuite ces quelques passages volontairement lyriques où le narrateur, alors inconnu, épanche ses sentiments sans avoir au préalable laissé le lecteur s'imprégner de l'ambiance et d'une envie d'un tel élan mélancolique. Mais heureusement, ces passages s'expliquent mieux à la relecture quand on sait qui parle et quelle est sa condition.
Puis il y a le récit concret avec cette mission d'un Allemand envoyé au Japon. Là, le sujet est clair et intéressant mais on ne fait que rester à la surface des choses. Quand on le voit arriver à Hiroshima en 1945, on se doute bien que ça va mal tourner. Et pourtant jamais je ne me suis senti emporté par les émotions du héros ou par la force de ce qu'il pouvait bien subvenir. Il m'est resté étranger, de même que sa brusque passion amoureuse, et l'intrigue est restée plate alors que le sujet de ces ombres de l'explosion nucléaire était pourtant évocateur et puissant.
Je suis donc déçu parce que je m'attendais à mieux.
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