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| Dans une petite communauté rurale, la fin du monde a été provoquée par l’arrivée de démons sur Terre. Leur survenue a perverti les lois fondamentales de la nature: les animaux ont disparu, plus aucune réaction chimique ne fonctionne et les statues de la Sainte Vierge sont toutes défigurées. Le temps est reparti à l’envers, ainsi le soleil se couche avant de se lever, la pluie jaillit du sol pour rejoindre les nuages... Les gens ont fui les villes pour se regrouper dans des hameaux mais les démons rôdent autour pour les exterminer. Moreau, héros de cette histoire, doit protéger un petit territoire au coeur de la campagne vendéenne. Il combat à l’arme blanche en suivant le code éthique des Chasseurs. Mais il est tiraillé entre son attirance pour le Chasseur Darrius et l’amour que lui porte Guillaume... Tout ce fragile équilibre va être bouleversé par la mort du forgeron et l’arrivée du Chasseur Vipère...
Entre scènes de sexe explicites, baston sanglantes à l’arme blanche et peines de coeurs dignes d’un soap opéra mexicain, Héroïque Fantaisie est une pure tragédie homo-érotique à la Ken le Survivant... |
herbv
| Le chasseur Moreau est l'un des derniers remparts de la civilisa… non, seulement celui d’un petit hameau perdu au fin fond du Poitou. En effet, depuis l’arrivée, il y a plusieurs années, de créatures venues de l’espace (des démons ?), l’enfer s’est installé sur Terre. Le temps en a été gravement affecté, au point de s’écouler à l’envers. D’ailleurs, plus rien ne fonctionne et les animaux, tous les animaux, ont disparu. Il y a à la place ces fichus démons qui sont de plus en plus habiles. Matérialisant cette damnation, les différentes statues de la Sainte Vierge sont toutes défigurées. Pourtant, alors que l’avenir semble devoir être toujours plus sombre, même en revenant vers les passé, l’amour ne disparait pas. D’ailleurs, il ne pourra pas disparaitre, pas tant qu’il y aura d’aussi adorables jeunes hommes sur Terre.
Olivier Texier nous revient avec un nouveau récit post-apocalyptique bourré de testostérone. Dans la droite ligne de Bite Fighter (parue dans la collection BD Cul du même éditeur, Les Requins Marteaux), l’auteur nous propose une nouvelle parodie-hommage, concernant cette fois les films de série Z. Comme pour Bite Fighter, il ajoute une dimension pornographique à son récit. Celui-ci est toujours délicieusement déjanté, pas toujours très cohérent, comme dans une sorte de rêve (ou un cauchemar). En effet, il ne faut pas chercher une logique stricte, d’explications rigoureuses aux événements, et un scénario tiré au cordeau. Sans proposer une totale improvisation, Texier semble avant tout chercher à s’amuser, et à nous divertir, avec un récit rempli d’actes de bravoures, de combats épiques et… de nombreuses séances de baise explicite entre hommes adultes consentants. Ré...jouissant, on peut le dire !
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