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| Lin et Dôa poursuivent leurs recherches pour retrouver Manji, toujours séquestré par Habaki, et le géant Isaku, lui aussi disparu. Hyakurin propose son aide à Lin, mais celle-ci, sachant que la jeune femme est enceinte, la refuse. C’est donc seules que Dôa, qui a volé un plan du château, et Lin se dirigent vers la prison souterraine où le médecin Ayame Burando continue de mener des expériences sur des prisonniers pour le compte de Habaki. Lesquelles expériences commencent à porter leurs fruits, même si le résultat n’est pas tout à fait celui attendu par le puissant chef du Mugaïryû…
Un volume d’autant plus inquiétant que Manji y brille par son absence, Samura délaissant son héros pour instiller un climat oppressant, annonciateur de situations qui promettent de se révéler, très vite, explosives… |
  nirvanael
| Après un volume 17 qui nous plongeait au plus profond de la folie sur laquelle peut déboucher un « idéal », nous continuons avec L’habitant de l’infini 18 d’explorer cette voie en même temps que Lin et Dôa explorent les galeries dans lesquelles elles savent leurs compagnons enfermés. Les inquiétantes recherches sur l’immortalité commencent à porter leurs « fruits » et nos deux héroïnes y seront confrontées lors de leur quête sous terre.
Ce volume 18 se consacre d’ailleurs exclusivement à Lin et à Dôa (même si nous suivrons bien Hyakurin pendant un court instant) car « c’est un combat de femme » nous dit en effet Lin. Ce n’est pas la première fois que cette dernière est mise au premier plan, mais c’est par contre la première fois que Manji est totalement absent d’un album de la série… alors qu’il était déjà en piteux état lors de ses passages éclairs dans le tome précédent…
Les événements auxquels nous sommes confrontés depuis quelques temps déjà se précisent et se font de plus en plus sombres, mais c’est à un véritable renversement dans les rapports du duo des principaux protagonistes auquel nous assistons maintenant. Alors que depuis le début Manji est le garde du corps de Lin et que son immortalité est sa force, elle devient sa faiblesse, la raison de sa captivité, et c’est Lin qui doit être forte, qui doit se battre et souffrir, pour le secourir.
Aussi captivant que reste l’ensemble à suivre, il faudrait tout de même avouer cette impression de longueur dans le rythme générale du déroulement des événements, ainsi que quelques tournures de français malheureuses qui cassent la fluidité de la lecture. Les illustrations qui ouvrent les chapitres sont par contre plus belles que jamais, et la fin du tome coupe le souffle.
Le volume 19, sans doute d’ici un semestre, promet d’être passionnant.
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