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© Comics USA

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Daredevil - Guerre et Amour
ScénarioMiller Frank
DessinSienkiewicz Bill
EncrageSienkiewicz Bill
CouleurSienkiewicz Bill
Année1989
EditeurComics USA
SérieOne-shot !
Bullenote [détail]

- (Marvel Graphic Novel #24) [Couverture], Sienkiewicz Bill (D)
Daredevil : Love and War (Marvel Graphic Novel #24) [Récit complet]

Autre(s) publication(s):

Daredevil : Love and War (Marvel Graphic Novel #24)
dans Daredevil par Frank Miller

 

1 avis

Smiley_Bone
Le Caïd est désespéré : sa femme et amour de sa vie, Vanessa a sombré dans une espèce d'autisme et refuse de lui parler... Il fait venir de Paris un certain Paul Lunda, éminent psychanalyste et sa femme Cheryl qui a comme particularité d'être atteinte de cécité... Pour être sûr que Lunda mette le plus de diligence et d'assiduité possible pour soigner Vanessa, Wilson Fisk fait enlever Cheryl par Victor un junkie complètement disjoncté de la réalité et mythomane à ses heures. C'est là que Daredevil, alors en pleine croisade contre le caïd, vient mettre son grain de sel sous les bons auspices du sieur Turk...


La passion selon Frank Miller : Grandeur et décadence de ceux qui en sont victimes, car comme disait Pier Paolo Pasolini la passion n'obtient jamais de pardon... La passion pour laquelle tout être humain est capable des pires atrocités comme des gestes d'un altruisme insoupçonné (très bien évoqué par FM avec le parallèle Victor/Wilson)... Passion pour une femme (Le Caïd, Paul Lunda), pour la drogue (Victor), pour la justice aussi (DD). Même si le protagoniste absolu de ce récit reste le Caïd... Rarement on l'aura vu sous sa carapace de rhinocéros si vulnérable si désespéré, si malheureux aussi et luttant pour conserver toute sa lucidité malgré toute sa tristesse...Et on ne peut qu'éprouver de la sympathie et de la compassion et à l'instar de Daredevil à la fin, prier pour cet homme en dépit de tous les crimes qu'il a pu commettre par le passé...

Cette histoire chargée d'émotion est évidemment sublimé par Sienkiewicz qui quand il donne toute la mesure de sa "zampata del genio" montre combien des gens comme Dave McKean, J.J Muth, Scott Hempel, Kent Williams, George Pratt, David Mack et Ashley Wood devraient lui ériger un monument. Chaque planche est un tableau (il faut voir sa représentation du Caïd, époustouflante et encore meilleure que celle de Miller si c'est possible, avec ce gilet-tapisserie) impressionniste au pinceau ou par le biais de simples crayonnées, le tout souligné par une mise en couleur somptueuse avec des tons pastels qui restent littéralement gravés dans vos pupilles... Vraiment Sienkiewicz est sans doute le seul de son école qui arrive à faire des planches d'une beauté trouble (c'est pour cela que parfois je regarde le monde sans mes lunettes) à vous donner les frissons. Il n'utilise pas son trait pour n'illustrer que le sordide, mais arrive à saisir mieux que personne toute la beauté d'un couché de soleil sans tomber dans les clichés... Alors pour tout cela, pour être capables de nous faire rire, pleurer et rêver à partir de deux simples dimensions, pour nous faire parvenir dans une autre dimension à l'atmosphère qui nous permet de voir l'autre côté de la réalité (celle du rêve) qui d'habitude est voilée et opaque, merci Messieurs Miller et Sienkiewicz ...
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