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  Cellophane
| Les dessins sont superbes.
Glauques, sombres, ils donnent une ambiance étouffante à l’ensemble qui contribue grandement à rendre les histoires plus étranges qu’elles ne le sont déjà.
Les cadrages renforcent également souvent cette impression d’étrangeté, nous positionnant, nous, lecteurs, dans des endroits incongrus pour voir les scènes, dans des angles, des contre-plongées, qui contribuent là aussi à rendre encore plus tordues les histoires.
Elles sont quatre, avec pour point commun l’étrangeté et le morbide :
- Le job. Dans une ambiance polar noir, l'histoire se déroule bien, jusqu’à un final assez déroutant, paradoxal, surprenant.
- 10. L’histoire, la plus « normale » des quatre, se suit avec plaisir et satisfaction.
- G.O.D. m’a beaucoup plu pour l’ambiance même si le sens profond m’est légèrement passé au-dessus (quelle est cette entreprise, le but, pourquoi l’apparition, la manifestation, la dénonciation, le final ??)
- Goodbye. Excellente dans le principe, plus simple à suivre même si elle reste décalée, elle m’a laissé dubitatif avec une double fin quand une seule suffisait – mais l’idée reste bonne.
Voilà un ouvrage noir, surprenant, entre déjanté et hors norme.
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