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  herbv
| Laoïs est un guerrier sans peur et sans reproche. Il dirige une équipe de vaillants aventuriers, dont sa sœur, Farynn, une magicienne. Malheureusement, leur quête dans le donjon a tourné court lors d’un combat avec un dragon bien trop puissant pour eux. Ce dernier a même avalé Farynn ! Elle a juste eu le temps de renvoyer par magie son frère et les autres membres du groupe dehors, à leur point de départ. Le temps presse pour Laoïs car il ne pourra plus ressusciter sa sœur si celle-ci est digérée. Malheureusement, il doit faire face à un problème autrement crucial : ils n’ont plus de nourriture. Or impossible de combattre le ventre vide ! Heureusement, ils vont rencontrer un nain gourmet...
Gloutons et Dragons est arrivé en francophonie avec une petite réputation. En effet, il a réussi à être second au prix Manga Taishô 2016 puis à obtenir la troisième place en 2017, ce qui est censé être un gage de qualité (par exemple, c’est le classement de Kamakura Diary lors de l’édition 2008, et de March Comes in like a Lion en 2009 avant d’être premier en 2011). Il a aussi gagné en 2015 le Grand Prix du site (de référence) japonais Natalie et a reçu diverses autres distinctions.
La série, toujours en cours, en est à son quatrième tome en mai 2017 au Japon. Elle est prépubliée dans le mensuel Harta d’Entrebrain (un magazine dédié aux nouveaux auteurs). Il s’agit de la première série longue de Ryoko Kui. La mangaka a débuté professionnellement en 2011 chez East Press et s’est fait remarquée en 2013 avec Hikidashi ni Terrarium, une compilation d’histoires courtes qui a reçu un prix d’excellence au 17e Media Arts Festival.
Tous ces éléments laissent espérer le meilleur. Pourtant, ce premier tome s’avère bien décevant. Le mélange d’heroic fantasy et de manga culinaire est, certes, assez original en ce qui concerne l’idée mais souffre d’un réel manque de rythme et de tension narrative. Une trop grande place est donnée à la confection des repas réalisés à base de monstres du donjon. De plus, les recettes ne sont pas reproductibles par les lecteurs. Et comme le dessin comme la narration ne présentent aucune originalité ni virtuosité, on s’ennuie un peu à la lecture. Il y a néanmoins quelques moments amusants, et les distinctions obtenues laissent un peu d’espoir pour la suite. |
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