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| Momoda Momo, une jeune fille très vivante venue du Kansai, rêve de devenir créatrice de jeux vidéo. Elle parvient tant bien que mal à se faire engager par le Studio G3 comme apprentie game designer. Mais après des journées entières de formation éprouvante, elle se rend compte que ses rêves et la réalité n’ont rien à voir ! Ses chefs : Tenkawa Taiyô, qui ne pense qu’à créer des jeux excitants, et Tsukiyama Hoshino, une gestionnaire qui cache une âme de fan de base… Dans leur esprit et celui de leurs excentriques collègues, l’âme du jeu vidéo continue à brûler. Une immersion passionnante dans les coulisses du jeu vidéo !
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  herbv
| Momoda Momo a un rêve, devenir game designer. Malheureusement pour elle, il est difficile d’entrer dans le petit monde du jeu vidéo quand on est une débutante. Avec l’arrivée des consoles de la nouvelle génération et les investissements qui en découlent, les éditeurs veulent un personnel immédiatement opérationnel et n’ont plus le temps de le former. Heureusement, il existe encore quelques petites boites comme G3 qui n’hésitent pas trop à donner leur chance aux novices. Cependant, être apprentie n’est pas une sinécure comme va rapidement l’apprendre Momo, surtout lorsque son supérieur direct n’hésite pas à être franc et dire ce qu’il pense. Arrivera-t-elle à tenir jusqu’à la fin de sa période sans se décourager et abandonner ?
Giga Tokyo Toybox est la suite de la courte série Tokyo Toybox mais cela n’impose nullement de l’avoir lue étant donné que l’on suit ici un nouveau personnage. Le duo d’auteurs réuni sous le pseudonyme d’UME réussit parfaitement à faire rentrer les nouveaux lecteurs dans leur univers. Certes, on s’aperçoit rapidement que les protagonistes autres que Momo ont un passé commun. Cependant, cela n’est jamais un problème et on n’est jamais perdu tout au long des presque 200 pages de ce premier volume. Il faut dire que le changement d’éditeur et donc de support de prépublication imposait aux deux mangaka de débuter un nouveau titre plutôt que de continuer tout simplement leur histoire.
Ainsi, on suit les débuts de Momo dans le dur monde du travail. On apprécie une certaine recherche de réalisme dans les relations et les réactions des membres de la société G3 ainsi que dans la description de l’univers du jeu vidéo japonais. Ce parti pris est renforcé par un dessin soigné, surtout dans les décors, et une narration très sobre et efficace. Il est particulièrement intéressant de voir des personnages féminins actifs et en rupture avec le schéma traditionnel japonais de l’office lady attendant de se marier et d’avoir des enfants. C’est donc avec l’envie de lire la suite qu’on referme ce premier opus et qu’on se rappelle qu’il faut penser à regarder la couverture sous la jaquette... |
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