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| Après quelques péripéties dans la région de Rush Valley, Edward et Alphonse quittent leur amie Winry, qui veut se perfectionner en mécanique, pour continuer leur voyage vers le sud du pays. Toujours en quête d’informations concernant la transmutation humaine, nos deux alchimistes se rendent chez leur maître, la terrible izumi Curtis. C’est l’occasion de se remémorer les conditions de leur rencontre et le terrible entraînement qu’elle leur a fait subir. |
herbv
| Full Metal Alchemist 6 ouvre sur une longue analepse qui va nous permettre de mieux connaître l’enfance des frères Elric. C’est ainsi que nous les retrouvons sur une île pas si déserte que cela en train de passer une épreuve de survie en milieu naturel et hostile afin de tester leur volonté, leur intelligence, leur autonomie, leur endurance et leur force, des qualités indispensables pour devenir alchimiste de valeur. Nous voyons aussi leurs débuts en tant qu’apprentis puis débutants et surtout le drame qui va résulter de leur tentative de faire revenir à la vie leur mère décédée. Et enfin, nous apprenons dans quelles circonstances Roy Mustang, simple lieutenant-colonel à l’époque, a enrôlé Edward dans l’armée, au sein du corps des alchimistes d’état. Le volume se termine par un retour au présent, l’histoire reprenant son cours afin de lancer la suite des aventures d’Ed et d’Al.
Proposant ainsi une pause narrative, les quatre chapitres proposés éclairent une partie du passé des deux frères. Cela nous est proposé avec talent, sans temps mort et surtout sans délayage, ce qui est assez rare dans le petit monde du manga pour être signalé. Par contre, ceux qui espéraient en apprendre beaucoup sur l’alchimie en seront pour leurs frais. Tout au plus, on sait désormais pourquoi Ed est capable d’effectuer des transformations sans avoir besoin de tracer de cercle de transmutation. Il ne s’agit donc pas d’un volume fondamental dans la série, juste une petite respiration dans le déroulement de l’histoire, un petit changement de rythme qui permettra de mieux mettre en valeur ce qui va suivre. Après le climax que l’on a vécu, voilà donc un aparté bien mené, preuve une nouvelle fois du grand talent de Hiromu Arakawa. Il ne nous reste plus qu’à nous dire, comme d’habitude, « vivement la suite ». |
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