|
| |
|
|
|
|
  everland
| Eva aux mains bleues est le premier album de la nouvelle collection "Mirages" de Delcourt (avec Née quelque part de Johanna qui attend sagement d'être lu).
Pas grand chose à voir avec les Déthan grands formats de la collection Terre de Légende. Il s'approche davantage de "Tante Henriette" et d' "Ingrid" qu'elle avait publié en encrages, la couleur en plus.
On retrouve dans cet album le thème des souvenirs d'enfance, figés dans l'atmosphère des "grandes vacances d'été" avec tout ce que cela comporte de délicatesse et de poésie. Plus que l'histoire en elle même, c'est cette ambiance qui m'a séduit et le talent de l'auteur pour nous la restituer. Cette impression d'un ciel bleu immuable, d'un autre monde que celui de la vie courante.
Eva, l'héroïne de cette histoire, y gravit les dernières marches qui la sépare de l'adolescence. Le thème est classique, le dessin paraît parfois un peu figé mais tout fonctionne à merveille et j'ai passé vraiment un bon moment à lire cet album. On aimerait croire que cette Eva que nous raconte Isabelle Déthan n'est pas si éloigné de ses souvenirs personnels. On aimerait que cette histoire soit bien réelle et c'est bien là le témoin du plaisir que l'on éprouve à la lecture. |
herbv
| Eva a les yeux gris, les cheveux noirs et la peau claire de ses ancêtres nordiques. En vacances d’été rituelles chez sa grand-mère, elle passe son temps à traquer les bizarreries que recèlent les objets et les gens : c’est une activité agréable quand on attend avec impatience une puberté qui tarde un peu…
J’avais entendu parler en bien de cette œuvre sur deux sites dédiés à la bande dessinée (dont celui-ci) et le fait qu’il semblait s’agir d’une œuvre intimiste écrite et dessinée par une auteure avait placé cette œuvre sur ma liste des prochains achats à réaliser. L’occasion s’étant présentée, j’en ai profité et je dois dire que je n’ai pas regretté cette acquisition un seul instant. Déjà, l’objet est superbe avec sa jaquette habillant une couverture à la rigidité de bon aloi. Le papier est parfait, le dessin magnifique et impeccablement mis en couleur avec des effets pastels et d’aquarelle, bien loin des couleurs informatiques qui ont tendance à se généraliser. On est très loin des couleurs artificielles d’un Koma tome 2 (pour parler de ma dernière BD en couleur lue). Mais l’histoire, qu’en est-il de l’histoire, l’élément le plus important à mes yeux… Et bien, elle aussi est superbe même si je ne vous en parlerais pas réellement afin de vous laisser la joie de la découverte. On suit donc Eva sur le rythme lent des vacances d’été, rythme parfaitement rendu malgré les 60 planches de 6 cases qui se lisent bien vite. Mais ces vacances d’été seront bien différentes cette fois-ci : Eva s’éveille à la féminité. |
|
|
|
|
|
| |
| |