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  rohagus
| J'avais trouvé le premier tome bordé d'un peu trop de bons sentiments, le second me paraît pire de ce point de vue là. J'ai eu le sentiment d'y voir trop de clichés sur la Seconde Guerre Mondiale, trop de facilités scénaristiques, d'évènements prévisibles, de manichéisme. Ce n'est pas un constat sans appel car il y a quelques bons côtés. Le manichéisme n'est pas permanent par exemple, notamment quand on voit le résistant tuer le soldat allemand mais dire de lui qu'il ne s'agissait finalement que d'un homme qui meurt loin de chez lui.
Mais quand à côté de cela, on voit le gentil Simon se retrouver en camp de concentration, y être aidé par un prisonnier débrouillard qui le prend sous son aile et, très crédible, sort une tablette de chocolat d'on ne sait où quand il veut le consoler (du chocolat dans un camp de concentration en fin de seconde guerre mondiale, mais oui...). Ou quand on voit le méchant (holala très méchant) commandant du camp qui joue à fond la caricature du méchant jusqu'au-boutiste. Ou encore quand on voit la scène cliché du petit chaton qui, à peine les pattes posées à terre, se fait attraper par le méchant faucon du méchant commandant (chaton qui disparaît mystérieusement dès la case suivante, d'ailleurs…). Ce sont autant de scènes bateaux et caricaturales qui m'ont agacé et complètement fait lâcher prise sur ce récit qui ne m'intéressait plus.
D'autant plus que le dessin me plaisait encore moins qu'au premier tome, avec de vraies erreurs techniques disséminées au fil des pages.
Bref... bof. |
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