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| Marie-Anne s'est échappée et Kenji est le seul à pouvoir la retrouver. La jeune femme organise un jeu de piste qui permet de déjouer un odieux attentat. Kenji retrouve un peu d'humanité… mais que de pertes ! Pendant ce temps, le voile se lève sur le closure virus. |
  herbv
| A peine avions-nous terminé d’apprécier l’excellent volume 9 qu’Eden 10 débarquait sur les rayons mangas de nos librairies. La joie de ne pas avoir une longue attente cette fois a été vite dissipée par une lecture qui s’est avérée être assez décevante. La lecture du volume 11 permettra peut-être d’adoucir cette déception. En tout cas, il faut l’espérer car il serait regrettable de constater qu’Hiroki Endo n’arrive plus à garder un fil directeur consistant, ne lui permettant plus de garder un haut niveau d’excellence à la série. Il commence à alterner des volumes à la qualité très variable. Si on pouvait éventuellement considérer que le changement de rythme et de traitement de son histoire dans le volume 8 avait pour but d’amplifier le choc que provoquerait à coup sûr le volume 9, on peut sérieusement se demander si, en fait, il ne sait plus trop où aller et encore moins comment y aller.
En effet, c’est un volume hybride qui nous attend. La première partie consiste à boucler de façon expéditive l’histoire de la révolte des Ouïghour et les questionnements esquissés sur l’usage du terrorisme dans le but de se libérer d’un oppresseur. La toute fin de cette partie est particulièrement facile et laisse une grande impression de bâclage. La seconde partie nous transporte plusieurs années plus tard, déstabilisant le lecteur car rien n’explique un tel saut temporel. Plus déroutant, deux thèmes principaux sont explorés dans cette partie sans qu’il ne semble y avoir le moindre lien entre eux : la découverte et l’étude d’une mutation du virus et la mort d’un des personnages principaux de la série. Si celle-ci est correctement traitée par l’auteur, on peut se demander ce que cela apporte au récit. Car pour l’instant, elle ne sert de base qu’à une sorte d’enquête policière sans grand intérêt, tout en introduisant un nouveau personnage particulièrement raté et peu original, qui fait immanquablement penser aux héroïnes des mangas de Shirow. |
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