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| Un ange abattu par l'armée américaine durant la guerre du Golfe...
Une femme qui vole dans les airs dès qu'elle est amoureuse...
Les morts d'une petite ville anglaise qui se lèvent pour réclamer leur jugement...
Un banquier qui perd la tête et massacre ses invités...
Autour de Dylan Dog, ''Enquêteur en cauchemars'', le monde entier semble pris de folie. Et si la Vérité se cachait dans les archives d'un grand quotidien britannique ? |
  man
| Rares sont les BD qui reprennent le genre cinématographique de la "série B". Rares sont celles qui y parviennent sans trop de dégâts… Dylan Dog en fait partie, et malgré des hauts et des bas (dus au fait que le dessinateur, voire le scénariste de ce personnage historique de la BD italienne, changent souvent), cette série est parvenue à s'imposer dans le genre.
Dylan Dog, la trentaine élégante, vit à Londres où il exerce le métier peu commun d'"enquêteur en cauchemars" : il a en effet l'habitude de résoudre ses affaires en rêvant, ou tout du moins en utilisant sa tête. Des affaires qui tournent toujours autour du surnaturel, des monstres et des diverses bizarreries qui empêchent le monde de tourner en rond. Il est aidé dans sa tâche par un certain Groucho, ancien acteur reconverti dont la principale occupation consiste à faire fuir les clients de Dylan par son humour... spécial.
Dans ses aventures, la frontière entre le monde de la magie, du rêve, et le monde réel est donc souvent bien mince. Le jour du jugement traite cette différence sur le mode de l'humour. Sclavi se lâche, et ajoute aux petites piques habituelles du héros et autres blagues de Groucho une intrigue basée sur le quiproquo. Humour noir quand on en voit les conséquences, mais diablement efficace.
Pour cet épisode, Sclavi a fait appel à un des grands de la BD italienne, Cossu, qui développe un style très fin, tout en hachures et en pointillés.
Il y a selon moi deux manières d'apprécier le dessin d'un Dylan Dog : la première, c'est de regarder comment le héros est dessiné; la deuxième de jeter un coup d'œil aux zombies et autres manifestations surnaturelles. Et en ce qui concerne cet album, l'incarnation de Dylan Dog est manifestement ratée. Trop rigide, trop fin; pas assez près du séducteur bizarre qu'il est censé être. Par contre, les zombies, anges du paradis, et autres curiosités (mention spéciale à la femme volante… ravissante !) sont de première qualité. Cossu donne toute sa dimension à l'humour de Sclavi, et nous livre ainsi un très bon cru du Dog.
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