| |
| |
 |
|
|
|
| La « Gueule du Dragon » est le nom d’une île en ruines, ancienne cité minière désormais interdite au public.
Elle abrite une source capable de réaliser tous les souhaits, ce qui attire nombre « visiteurs » avides de puissance.
Bien qu’elle confère de nombreux pouvoirs à ceux qui y sont immergés, nombreux sont ceux qui ne réchappent pas à la source miraculeuse et qui se transforment en monstres. Kai et ses compagnons ont pour mission d’éliminer ces derniers.
Cependant, ce n’est cette fois pas un humain ordinaire qui convoite les pouvoirs de la source. Il ne s’agit pas moins que le « Comte de la Mort ».
Ce dernier, qui a séquestré Jack par le passé, est à la recherche du secret de l’immortalité.
Les Takers vont chercher à abattre le Comte avant que celui n’atteigne son but. Et c’est Kai qui va se retrouver confronté à lui… |
herbv
| Le second volume de Drug-on permet de suivre la fin de la confrontation entre Kai et deux mystérieux individus qui viennent d’arriver sur l’île, le Comte, un homme âgé possédant grâce à la source le pouvoir d’enlever la vie et Flané, une jeune fille gothique. Le Comte se débarrasse facilement de Kai, sans le tuer, puis de Jack, en le faisant s’évanouir. Mais estimant son infiltration ratée, il retourne sur le continent. C’est à ce moment qu’une équipe aux costumes néo-nazis arrive en ville, à la recherche de Kai et Jack. La source de pouvoir de l’île semble attirer de bien étranges personnages.
Ces six nouveaux chapitres sont malheureusement encore moins convaincants que les précédents. On peut même estimer que l’histoire est en train de s’enfoncer dans la médiocrité. En effet, certains événements ou personnages sont ridicules dans la volonté de la mangaka de donner une atmosphère fantastique et l’horreur de certaines situations sonne totalement faux. Par exemple, on en apprend plus sur la nature des partenaires des Takers mais l’auteur aurait pu faire l’effort de trouver quelque chose d’un peu plus crédible. On devine aussi qui est Flané au détour d’une rencontre et on imagine que l’auteur vient de nous assener un moment clé de son récit, ce qui permettra de relier l’histoire de Ian aux Takers.
On n’arrive donc pas à se passionner un seul instant pour l’histoire, même si elle se laisse lire sans autre déplaisir que l’agacement provoqué par la passivité d’Alice, ce qui est le seul sentiment que l'auteure réussit à faire naître. Ajoutons à cela un dessin toujours aussi agréable, "très" Comic BIRZ, le magazine de prépublication dans lequel paraît le manga. Cependant, cela ne suffit pas en ces temps de surproduction qui noie tout le monde sous une avalanche de titres. Espérons que le troisième volume relèvera le niveau et retrouvera un peu de l'intérêt qui était apparu dans les tous premiers chapitres. |
|
|
|
|
|
| |
| |
