|
| |
 |
 |
 |
 |
  herbv
    | Enfin, le volume 4 de Dorohedoro vient de sortir, après deux années et demi d’attente pour les, malheureusement, rares fans de la série. En effet, des ventes catastrophiques ont obligé Soleil Manga à interrompre le titre le temps de trouver une nouvelle base financière à l’édition du titre. Cela se traduit par une augmentation notable du prix qui passe à un peu moins de 12 euros mais cela ne devrait pas poser le moindre problème aux lecteurs étant donné l’extraordinaire qualité de l’histoire proposée par Q-Hayashida, l’auteure. Cela le vaut bien, pourrait-on dire, surtout quand on voit le nombre de mangas plus que médiocres vendus au-delà de 9 euros. Il ne reste plus qu’à espérer que Dorohedoro n’ait pas trop à souffrir commercialement de ce long hiatus dans sa sortie.
Nous avions donc laissé d’un côté, Caïman, s’affairer à régler le problème fongicide de Nikaidô alors que de l’autre, Shin, Ebisu et Fujita étaient confrontés au même soucis de transformation en champignon du fait du « pêtage de plomb » d’En. Et entre les deux, Risu, temporairement ressuscité, en avait profité pour s’enfuir et essayer de retrouver son meurtrier. Dès les premières pages du volume 4, nous retrouvons Le Doc et le professeur Kasukabe s’affairer sur le dos de Nikaidô afin de la sauver. Une fois fait, il ne reste plus qu’à repartir de plus belle à la recherche de l’identité réelle de Caïman. Dans le monde des magiciens, alors que Risu remonte petit à petit la piste devant l’amener à comprendre les raisons de sa mort, En et Shin sont en difficulté en face d’une Moi transformée par la magie d’Ebisu. La vie n’est pas simple, quelque soit l’endroit où on se trouve…
Dorohedoro est incontestablement un des titres les plus enthousiasmants de cette fin d’année. C’est avec un plaisir sans limite que l’on retrouve, ou que l’on découvre pour les nouveaux lecteurs, l’univers original, nonsensique et gore mis en place par la mangaka. Grâce à la présence de personnages peu manichéens, un grand usage de dialogues décalés, un humour teinté d’autodérision, l’existence de deux mondes particulièrement bien étudiés donnant une atmosphère très particulière. Si ce volume ne semble pas trop faire progresser l’intrigue principale, il apporte quand même son lot de révélations et prépare superbement la suite de la série. Une suite qu’on n’aura pas à attendre longtemps, pour une fois, car elle doit sortir dans les tous premiers mois de l’année 2008. |
| |