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| Hyacinthe de Cavallère, noble comte le jour et infatigable justicier la nuit, est aussi un mari infidèle. Et un amant d’un piètre réconfort, capable d’abandonner sa maîtresse quand elle a le plus besoin de lui. À la mort de son épouse Élise, Hyacinthe n’est plus que l’ombre de lui-même. Mais Alexandra veut reconquérir son amour, au point de recourir pour ce faire à la guilde des assassins… |
  Xaviar
| Bon n'ayons pas peur des mots, cet album est un chef d'oeuvre, et ce pour plusieurs raisons.
D'un point de vue artistique d'abord, le dessin de Blain colle merveilleusement à l'ambiance, sert admirablement les évènements, bref donne un volume à cet album déjà de haute facture par sa seule intrigue!
Coté scénario c'est une sacré claque, on se rend compte de l'évolution des personnages : Hyacinte est bien loin du jeune idéaliste un peu naïf des débuts, Alexandra apparaît comme presque vulnérable en raison de ses sentiments pour le jeune Cavalère, Arakou malgré son âge avancé se pose en véritable chevalier de "l'ancien temps" qu'il évoquait jadis.
De nombreuses corrélations et ficelles se révèlent, on peut déduire les raisons de la nature des rapports futurs Horous-Hyacinthe, l'attachement de Hyacinthe pour Alexandra, l’importance de Cadmiom dans les finances du futur donjon, ce qu'il advient d'Antipolis et de ce qu'elle représente, sa "modernité", son côté "renaissance"... bref y'a à boire et à manger dans cet album!
Ca faisait longtemps que je n'avais pas apprécié un Donjon à ce point! J'ai été bluffé et l'ai relu à plusieurs reprises depuis son achat il y a deux jours!
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Coacho
| Et bien me voilà content ! Car à force d’entendre le bruit des boulets qui explosent sur la série, je me disais que Donjon devait bien être ruiné.
Et ma lecture, un peu guidée par l’appréhension, se révéla fort agréable !
Antipolis est à l’agonie, viciée de l’intérieur, au propre comme au figuré, et le destin de nombreux personnages semble se jouer dans cet album.
Un album où l’amour est la clé de toute motivation. Et celui sans limite d’Alexandra pour Hyacinthe sera le moteur de tout ce qui se déclanchera dans les 48 pages à nous offertes.
Des dialogues et un ton savoureux, des situations cocasses, drôles, et du pouvoir.
Du pouvoir financier, du pouvoir occulte, du pouvoir magique, tous les pouvoirs s’entrechoquent ici… Il n’y a que l’impuissance de Hyacinthe à s’avouer amoureux d’Alexandra qui dénote dans le panorama ! Quelques scènes de sexe un peu crues donneront d’ailleurs un éclairage freudien sur le comportement de La Chemise de la Nuit !
Et donnera aussi de bien belles répliques entre le Professeur Cormor et Alexandra !
En tout cas, l’Armageddon n’est pas loin et on passe une fois de plus un excellent moment dans le monde de Terra Amata.
Quel dommage que Blain s’arrête… J’adore ses cases, son trait, ses façon de rapidement vous plonger dans l’ambiance voulue par Sfar et Trondheim…
Ces deux derniers sont d’ailleurs joliment croqués dans l’avant dernière case de la page 45 !
Dernier truc, pourquoi la numérotation des albums passe de -97 à -84 ?
Bonnes bouilles, bonne histoire, beau dessin… Pourquoi vous priver ?
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