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| Nous retrouvons nos amis dans un monde éclaté au sens propre… Marvin Rouge veut sauver Zakûtu, et Marvin l’aveugle l’accompagne. Sur le chemin, le duo rencontre une mère de famille pugnace, dont la nombreuse progéniture ressemble étrangement au Roi Poussière… qui se met à chercher une sorcière de sa connaissance, une certaine Pirzuine… |
  pikipu
| Tout le monde attendait de cet album le trait du bicéphale kerascoet. Tel était l'évènement supposé. C'était un non-évènement.
Le vrai évènement de ce donjon, c'est que l'on s'amuse à nouveau. Le ton sombre des derniers albums (mis à part le parade) avait même fait oublier le nom de la collection dans laquelle donjon s'inscrit: "humour de rire". On attendait pas vraiment ça d'un crépuscule. Sfar et Trondheim nous surprennent encore une fois et nous livrent ce joli pied de nez.
Ce crépuscule fait retrouver l'humour des premiers zénith. Cela part dans tous les sens, il y a des petites blagues partout, beaucoup d'infos. Le plaisir de la lecture laisse transparaître le plaisir de la création. Personne ne se prend au sérieux, c'est inventif, les couleurs chaudes, le trait beau.
Mais comme d'habitude, cela se lit trop vite, et on regrette déjà de devoir attendre quelque(s) année(s) avant de pouvoir lire le prochain tome... |
coacho
| Si on ne compte pas le « bonus » qui est une sorte de livre de "Maître de Donjon" pour un jeu de rôle, cet album est le 24° de la série des productifs Sfar et Trondheim.
Mais le retrait annoncé par Trondheim devait-il être effectif sur Donjon ?
Et bien on peut penser que oui.
En effet, les thèmes abordés par cet album pourraient être l’œuvre des deux, mais on sent indéniablement la « patte » de Sfar sur celui-ci.
Une sorte d’obsession sexuelle bien caractéristique, quelques représentations phalliques (et vulvaires !) placées ça et là, mais surtout des expressions niçoises très typiques (marave, boullègue, calus…) !
Manquerait plus que Marvin et les autres se tapent des barbajuans, socca et autres petits farcis pour que le tableau soit complet !
Cet album est pétillant, tendre, drôle, vivant, rapide, bref, tout ce qui en fait un bon livre d’aventure qui détend et fait plaisir, et qui n’est pas si innocent qu’il paraît.
En effet, en replaçant le rôle de la femme comme dominatrice (Zakutu, mais surtout Ormelle), voulant insister sur cette émancipation en passant par la modification de la règle des mâles, en parlant de ces nouveaux pères qui s’occupent de leurs enfants, Sfar, et Trondheim, expriment sans nul doute le plaisir qu’ils ont à évoluer en famille.
En tout cas, cet album fait un bien fou, plus pour la détente que pour la leçon philosophique, et on ne peut regretter qu’une chose, c’est le jeu de mot fait avec le grand fils de Marvin (je ne dis pas son nom volontairement !) que l’on espère ne pas lire tout au long du livre et qui, malheureusement, arrive tout de même !
Volonté expresse ou petite erreur de finesse ? Oui, j’exige beaucoup de choses maintenant !
Un bien bon album qui se lit avec plaisir, servi par de superbes dessins colorés de Kerascoët qui s’est admirablement bien fondu dans l’univers d’une des séries contemporaines les plus déjantées !
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