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herbv
| Sôichi Negishi reçoit la visite de Kenny Hill Dark, la fille de Jack qui a désigné le groupe Detroit Metal City comme son successeur au sommet du Death Metal mondial. Celle-ci ne pense pas que cette succession soit justifiée et que Krauser soit si extrême que cela. Ce dernier ne méritera le titre d’empereur que s’il emporte un festival où les plus grands participeront, venant notamment de Norvège et de France. Mais Sôichi peut-il accepter cela alors qu’il ne rêve que d’une chose, quitter ce monde de tarés !?
Est-ce qu’on s’habitue à l’outrance, que les histoires sur plusieurs chapitres souffrent de la nécessité d’être très percutant ou que le "toujours plus" a fait franchir une certaine limite dans l’esprit de certains lecteurs, quoiqu’il en soit, on pourrait trouver que ce troisième tome est en retrait par rapport aux deux précédents. Certes, on s’amuse encore souvent, notamment dans le chapitre où la jalousie de Sôichi le fait se comporter de façon totalement abjecte envers Saji Hideki puis son amie Yuri pendant un concours organisé par le journal pour lequel elle travaille, ou dans celui avec les retrouvailles de cette dernière avec un de ses anciens camarades de classe alors que Sôichi et elle sont en plein rendez-vous branché : un vide-grenier.
Malheureusement, le dernier chapitre est particulièrement raté, alors qu’il suivait une série de gags moins amusants, ce qui laisse une mauvaise impression une fois la dernière page tournée. Il ne reste plus qu’à espérer que le prochain volume de Detroit Metal City en termine rapidement avec le festival Satanic Emperor plutôt poussif. Cependant, il est encore bien trop tôt pour s’inquiéter sur un possible manque de renouvellement. Restons optimiste et attendons fin avril avec confiance dans l’auteur, Kiminori Wakasugi. |
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