Voilà une fable cynique et contemporaine – ou presque : il y a un petit goût des années 1970 qui la date un peu dans le style et les mœurs mais pour le reste, c’est très actuel.
Si le dessin de Lauzier est assez haché, aux couleurs vives et agressives, on se laisse aller dedans, à suivre les déboires d’Ozendron, pauvre type qui se débat pour exister.
Je ne sais pas si on peut parler de morale pour la fin ; mais le côté cru, réaliste de l’ensemble reste excellent.