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| Depuis le meurtre de ses parents et son séjour en maison de correction, Ryô est devenu un véritable guerrier des rings. Après sa défaite contre le champion Sugawara, lors du grand tournoi Lethal Fight, il poursuit son entraînement en Chine auprès d’un ancien maître en arts martiaux. Son prochain combat le confronte à la technique exceptionnelle de la disciple du vieux sage. |
  herbv
| Après sa défaite totale contre Liu surnommé Son Goku, ayant même été sauvé d’une mort certaine par un vieux croulant qui semble être l’ancien maître de son mystérieux vainqueur, Ryô, humilié mais pas abattu, part dans les profondeurs montagneuses d’une province chinoise afin d’acquérir ces techniques de combats fabuleuses. Une fois arrivé à destination, il fait la connaissance de Yan, la jeune disciple du vieux maître. La prise de contact se passe mal et notre voyou de héros semble mal parti pour acquérir les connaissances qu’il est venu chercher.
Avec le volume précédent, la série Coq de Combat semblait prendre une autre direction, celle des combats d’arts martiaux grand guignolesques dans les pires (ou meilleurs selon les goûts) films du genre réalisés à Hong-Kong. Maintenant, on en est certain : les techniques ridicules et l’usage de situations convenues règnent en maître, laissant au rang de souvenir et de regrets des débuts si prometteurs. Quelques exemples du grand n’importe quoi qu’est devenu cette série ? L’équilibre sur un bol géant sans troubler l’eau contenue au fond, la marche en équilibre sur un frêle morceau de bambou flottant à la surface d’une rivière, la technique du chi permettant de repousser tout être humain en entrant en résonance avec l’eau contenue dans tout corps vivant. A quand le kamehameha ?
Comme vous le pouvez le voir, la série devient de plus en plus clairement réservée aux fans du genre, ceux qui se délectent des films de kung-fu hongkongais. Et il faut reconnaître que les auteurs sont diablement efficaces, proposant une histoire sacrément nerveuse. Ceux qui aimaient la noirceur sociale et les dénonciations du système des premiers volumes peuvent arrêter là Coq de Combat en attendant que la série revienne éventuellement à quelque chose de moins ridicule. En effet, les deux prochains volumes seront du même tonneau que ce quinzième opus. |
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